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Terrorisme et impérialisme 48 heures pour dénoncer les liens

Publié le vendredi 5 avril 2019  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Marche pour le droit au logement
Ouagadougou. Jeudi 5 avril 2018. La Coordination de la coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) à initié la marche pour le droit au logement et l’accès à un logement décent.
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Une coalition d’organisations de la société civile des arrondissements n°1 et n°2 de Ouagadougou organise 48 heures de dénonciation du terrorisme et de l’impérialisme, les 13 et 14 mai prochains. L’information a été donnée aux hommes de médias au cours d’un point de presse, animé par les initiateurs, le jeudi 4 mai 2019, dans la capitale burkinabè.

Le terrorisme est une guerre de pillage des ressources des pays pauvres par les puissances impéria-listes. Telle est la conviction d’un regroupement d’organisations de la société civile. Il s’agit du Comité de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) de l’arrondissement n°1 de Ouagadougou, de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) et de la sous-section ODJ de Baskuy, le comité MBDHP de SITARAIL, des comités F-SYNTER des arrondissements n°s 1 et 2 et de la sous-section SYNTSHA de l’hôpital Yalgado.
Pour condamner ce qu’elles appellent les liens coupables entre le terrorisme et l’impérialisme, ces OSC des arrondissements n°s 1 et 2 de Ouagadougou organiseront des «journées de dénonciation du terrorisme et de l’impérialisme» les 13 et 14 mai prochains. L’information a été portée à la connaissance des journalistes au cours d’une conférence de presse, animée par les représentants de ces structures le 4 mai 2019, dans la capitale burkinabè. Le porte-parole des organisateurs de ces 48 heures, Christophe Bado, dit ne pas comprendre la multiplication des attaques terroristes au Burkina «malgré la présence des bases militaires étrangères avec tous leurs moyens». «C’est pour assurer ce pillage de nos richesses, maintenir notre peuple dans l’oppression tout en garantissant la sécurité à leurs alliés au pouvoir que les bases militaires étrangères, notamment françaises et américaines sont installées sur notre sol, sous prétexte de lutter contre le terrorisme», a-t-il expliqué. Pour M. Bado et ses camarades, l’efficacité de la lutte contre le terrorisme requiert une sensibilisation des populations aux vrais enjeux du phénomène.
Un «tournoi maracana contre le terrorisme», un meeting sur le thème, un «Concert contre les bases militaires étrangères» sont les activités inscrites au programme de ces 48 heures de dénonciation du terrorisme et de l’impérialisme. Elles se dérouleront sur le terrain Biig Saand koaga à Samandin, derrière le marché «Théâtre populaire», ont indiqué les conférenciers. Les questions des journalistes ont porté, entre autres, sur les propositions de solutions de ces OSC en lieu et place des critiques contre le pouvoir, les forces étrangères, la nécessité de passer des dénonciations aux actes, sur ce qu’elles reprochent à l’état d’urgence. Sur ce dernier sujet, M. Bado a fait savoir que l’état d’urgence est mal compris et mal encadré. Pour lui, il s’agit d’une notion de droit ; cela ne doit pas donner lieu à des violations des droits humains. Il faut déjouer la stratégie du chaos pensée par les puissances occidentales afin de poursuivre l’exploitation des matières premières des Etats africains, a-t-il conclu.
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