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Dialogue politique au Burkina : Le Président du Faso prend langue avec l’opposition

Publié le vendredi 5 avril 2019  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Dialogue politique au Burkina : Le Président du Faso prend langue avec l’opposition
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La situation nationale délétère le recommande. Le Président du Faso, Roch Marc Christain Kaboré a entrepris un dialogue politique afin de dégager un consensus autour de la vie de la Nation. Ce jeudi 4 avril 2019, dans la matinée, il a reçu, à Kosyam, l'opposition, et plus tard, dans l’après-midi, la majorité.

10 heures à Kosyam. Le chef de fil de l'opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré et 8 autres leaders politiques font leur entrée. Accueillis amicalement, les représentants de l'opposition ont échangé, loin des regards indiscrets des Hommes de médias massivement mobilisés, avec le chef de l'Etat Roch Marc Christian. Près d’une heure et demi d’entrevue. La partie gouvernementale, par la voix du ministre d'Etat, Siméon Sawadogo, est la première à s’adresser à la presse. Il a exprimé son profond regret face aux tueries de Zoaga et d'Arbinda, tout en présentant ses condoléances à la famille des victimes. "Ce qui s'est passé est inacceptable et condamnable, c'est pourquoi je demande à tout le monde de s'impliquer pour cultiver le vivre-ensemble" a-t-il souligné. A l’en croire, la nouvelle constitution et le vote de 2020 ont été au centre des échanges et cela participe de la volonté du premier magistrat du pays à dégager un consensus autour des questions nationales. A son tour, Zéphirin Diabré a aussi condamné les conflits intercommunautaires qui ont fait récemment de nombreuses victimes aussi bien à Zoaga qu'à Arbinda. Pour lui, si la responsabilité est collective, il revient, cependant, à l'Etat d’être ferme, en faisant appliquer la loi dans toute sa rigueur. "Nous sommes inquiets par rapport à notre vivre-ensemble. Il faut avoir le sens de l'unité et de l'union", a relevé Zeph. Toutefois, il n’a pas manqué de féliciter le président du Faso qui s’est engagé à tenir ce dialogue politique en vue de permettre d'affronter les défis de manière consensuelle. Il s'agit notamment des élections de 2020 dont le code électoral n’a pas encore bénéficié d’un consensus. C’est pourquoi l'opposition va peaufiner ses idées et ses positions pour une prochaine rencontre avant la fin du moins courant afin d'aborder les sujets dans le fonds.

Halima K
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