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UEMOA : accroissement des prix des matières premières exportées en janvier

Publié le mardi 2 avril 2019  |  Agence de Presse Africaine
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Les prix des premières exportées exportés par les pays de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) se sont accrus de façon variable, à l'exception de ceux du coton au terme du mois de janvier 2019, a appris lundi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Selon l’institut d’émission, les hausses les plus importantes ont été enregistrées par le pétrole (plus 5,2%), le caoutchouc (plus 4,3%), l'huile de palme (plus 4,0%), l'huile de palmiste (plus 3,8%) et l'or (plus 3,2%).

« Les prix du pétrole ont été portés par l'apaisement des craintes d'une surabondance de l'offre, suite aux efforts des pays de l'OPEP relatifs au respect des engagements de décembre 2018 de réduire leurs extractions de 1,2 million de barils par jour (mbj) », explique la BCEAO.

Les prix du pétrole ont également profité de l'optimiste autour des négociations commerciales entre la Chine et les États-Unis, alors que les tensions commerciales pèseraient négativement sur la demande en énergie et l'économie mondiale.

Quant aux cours du caoutchouc, ils ont augmenté dans un contexte de baisse des approvisionnements des marchés internationaux par les plus grands producteurs de ce produit, à savoir la Thaïlande, la Malaisie et l'Indonésie, qui composent le Conseil tripartite international du caoutchouc (ITRC), conjugué à la fermeté de la demande des industriels chinois.

La hausse des cours de l'huile de palmiste et de l'huile de palme est à mettre en relation avec la

forte demande enregistrée au niveau des pays asiatiques, notamment en Inde et en Russie. En outre, l'accroissement de la demande d'huile de palme à des fins d'utilisation dans le biodiesel en Indonésie et en Malaisie a favorisé la hausse les prix de ce produit.

Concernant les cours de l'or, ils ont tiré profit de leur statut de valeur refuge, dans un contexte d'incertitude sur le rythme de normalisation des politiques monétaires des banques centrales des pays avancés.

En revanche, les prix du coton (moins 4,6%) se sont ressentis de la baisse de la demande, notamment de la Chine, dans un contexte de tensions commerciales. Par ailleurs, la BCEAO signale que le Burkina Faso a bouclé le financement de 94,6 milliards de FCFA de sa campagne cotonnière 2018/2019, montant mobilisé auprès d’un pool bancaire international (42,6 milliards de FCFA) et national (52 milliards de FCFA).


MS/te/APA
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