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Art et Culture

«Ecrire au féminin» : une trouvaille «originale» pour apporter un souffle au 7e art

Publié le vendredi 29 mars 2019  |  FasoZine
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Conçu pour cette première édition autour du thème «Une femme forte», «Ecrire au féminin» est une série d’ateliers de formations en écriture de scénarios de 10 courts métrages de femmes. Financée par le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), cette première série d’ateliers constitue la première partie du programme «De l’idée au film» de l’Association Taafé vision. Les 10 scénarios ont été présentés aux partenaires et hommes des médias ce jeudi 28 mars 2019.

Taafé vision est une association de femmes du monde du cinéma au Burkina. Elle signifie en langue locale bambara «le pagne», un symbole de la femme africaine. Taafé vision signifie ainsi littéralement «Vision de femmes, sensibilités de femmes». Avec pour objectif principal d’œuvrer à une plus grande représentativité de la femme dans l’industrie cinématographique, Taafé vision travaille à ce que la femme soit mieux représentée aussi bien derrière que devant la caméra. L’essence de cette démarche selon Azaratou Ouédraogo/Bancé, présidente de l’association, est de promouvoir une expression cinématographique et audiovisuelle du point de vue de la femme.

Ainsi donc, les projets de scénarios soumis à cet appel à projet avaient pour obligation, de comporter un personnage féminin pouvant représenter un modèle, une source d’inspiration positive. A cet effet, les 10 auteurs de l’appel à projets édition 2019, ont suivi des cours théoriques du 28 janvier au 9 février 2019 et la formation de des apprenantes se poursuit jusqu’au 31 mars 2019 avec d’autres ateliers. Les différentes postulantes ont présenté leurs scénarios qui tournent autour du thème imposé. Il s’agit notamment de «Je fais mon bonheur» de Assita Soma, «Aïcha» de Azara Soro, «A la place de mon père» de Alizeta Seynou, «La danse de la vie» de Nawidinbasba Carine Marie Cécile Yaméogo, «Cœur de mère» de Lauren Providencia Sanou, «Le cœur dans les étoiles» de Nadège Gwladys Delwendé Naré, «Le prix de la terre» de la Tchadienne Mahouli Mayang, «Zoé» de la journaliste Dahmata Ilboudo, «Pour ma dignité» de l’artiste chanteuse Rose Sabine Gbary et «Réussir à tout prix» de Oumou Koulsoum Bandé. Le tout sous les yeux vigilants des coachs Dominique Aru de la France, Emmanuel Sanon, Mamounata Nikiéma, Inoussa Kaboré, Inoussa Baguian et Charles O’gust Kutu du Burkina.

Il faut souligner que cette première édition de «Ecrire au féminin» a été possible grâce au soutien financier et technique du FDCT qui dit être satisfait de la mise en œuvre du projet. «Ce sont de très bonnes idées et de bons scénarios qui méritent d’être soutenus», a indiqué Makaïza Dao, Directrice de l’analyse et du suivi évaluation au FDCT.
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