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Soutien aux populations vulnérables : un plan d’urgence de 28 milliards F CFA adopté

Publié le jeudi 28 mars 2019  |  Sidwaya
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© Ministère par DR
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 14 novembre 2018 sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE
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Le Conseil des ministres du 27 mars 2019 a décidé d’un plan d’urgence au profit des populations vulnérables en prévision des difficultés de la saison des pluies. Les membres du gouvernement ont aussi planché sur des organigrammes de certains ministères et pris des orientations relatives à la grève annoncée des agents de la santé humaine et animale.

Le gouvernement burkinabè se prépare à «affronter» la saison des pluies, synonyme de «période de soudure» pour les populations vulnérables. Le conseil des ministres du mercredi 27 mars 2019 a adopté un plan d’actions d’un coût total de 27,814 milliards F CFA, selon le compte rendu fait par le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou. Cette action consistera essentiellement à une assistance alimentaire, un soutien à la production agricole et animale, la prévention et la prise en charge des enfants de moins de 5 ans ainsi que l’approvisionnement en eau, pendant la période juin-août.

Selon M. Dandjinou, ce plan concerne environ 3 745 220 Burkinabè parmi lesquels 696 000 personnes des régions du Sahel, du Nord et du Centre-Nord et 24 283 autres seront en situation d’urgence. Les autres dossiers du conseil des ministres ont concerné la nécessité de se conformer au décret du 18 février 2019 portant attribution des membres du gouvernement. A ce titre, le gouvernement a adopté des décrets portant organisation des départements de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique ainsi que celui de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales.

Le ministre a précisé à propos de ce dernier ministère que l’adoption du nouvel organigramme vise à tenir compte de «la matérialisation de la vision» de faire des langues nationales, un vecteur de cohésion nationale, de développement et d’enracinement de la démocratie et surtout un «puissant moteur» d’amélioration significative de l’accès des Burkinabè à l’éducation et à l’instruction. Il s’agit également, a-t-il dit, de prendre en compte les termes du protocole d’accord signé le 27 janvier 2018 avec la coordination des syndicats de l’éducation.

Prendre la mesure de la situation

Le ministre Dandjinou a, par ailleurs, informé que dans les communications orales, le ministre de la Santé, Claudine Lougué, a évoqué la grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), les 17 et 18 avril 2019 et présenté les actions déjà mises en œuvre par le gouvernement dans le sens de répondre aux revendications. M. Dandjinou a indiqué que le conseil a recommandé de continuer les discussions tout en assurant aux populations un service minimum et une présence de certains agents pour éviter une crise sanitaire si la grève devrait avoir lieu. Interpellé à propos de la situation qui règne au sein du Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), Rémis Dandjinou a rappelé que l’appareil financier étant très important pour un pays, il importe d’avoir la mesure de la situation pour ne pas plonger le pays dans une situation préjudiciable autant pour les agents du MINEFID que pour le peuple burkinabè. Il a expliqué que les négociations se poursuivent.

«Il y aura certainement un règlement de la question, soit directement, soit à travers la mise en œuvre des travaux de la conférence relative aux rémunérations des agents publics de l’Etat», a-t-il répondu. In fine, le ministre en charge de la Communication a informé de la tenue de la 21e édition de la Journée nationale du paysan prévue du 25 au 27 avril 2019 à Gaoua sous le thème : «Les défis de la sécurité alimentaire dans un contexte d’insécurité, quelles stratégies d’accompagnement des exploitations agro-sylvo-pastorales halieutiques et fauniques».

Fabé Mamadou OUATTARA
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