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Burkina: Isaac Zida n’exclut pas d’être candidat à la présidentielle de 2020

Publié le jeudi 28 mars 2019  |  AFP
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© aOuaga.com par A.O
Le Premier ministre Yacouba isaac Zida est allé remercier le Mogho Naaba et la communauté musulmane pour leur contribution à la réussite de la transition le 24 décembre 2015 à Ouagadougou
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L'ex-Premier ministre burkinabè, Isaac Zida, qui vit au Canada depuis 2016, a affirmé dans un entretien à la chaîne d'informations France 24 qu'il n'excluait pas d'être candidat à la présidentielle de 2020.

"Je ne me suis pas encore prononcé sur une candidature mais je n'exclus pas la possibilité d'être candidat en 2020", a-t-il déclaré. Un des chapitres de mon livre, "Je sais qui je suis", peut constituer "un programme politique (...) qui est ouvert, à la disposition de qui veut bien s'en inspirer".

Isaac Zida, à l'époque lieutenant-colonel, s'était emparé du pouvoir le 1er novembre 2014, au lendemain de la chute de Blaise Compaoré, chassé de la présidence le 31 octobre 2014 après 27 ans au pouvoir.

Après de fortes pressions des partis politiques, de la société civile et de la communauté internationale, il avait cédé le pouvoir au bout de trois semaines à Michel Kafando, un diplomate à la retraite qui l'avait aussitôt nommé Premier ministre dans le gouvernement de transition.

Après la fin de la période de transition politique, M. Zida avait rejoint sa famille au Canada, en janvier 2016.

Il avait été radié des effectifs des forces armées nationales pour "désertion en temps de paix" par le président Roch Marc Christian Kaboré le mois suivant.

"J'ai quitté le Burkina Faso dans un premier temps pour une permission ici auprès de ma famille au Canada mais pendant que j'étais en permission ici, des informations que j'ai reçues mettaient en cause ma sécurité et ma liberté donc j'ai choisi de rester ici", a-t-il dit, accusant les "autorités en place au Burkina" de "monter toute une cabale politico-judiciaire contre sa personne".

"J'ai choisi de rester dans ce pays (Canada) qui est un pays de droit", a-t-il ajouté, récusant être au courant d'enquêtes financières le concernant : "Je n'ai jamais reçu ni policier ni enquêteur de la gendarmerie pour me questionner (...) Je n'ai aucun argent à blanchir au Canada qui nécessite que je fasse l'objet d'une telle enquête".

bur-pgf/jh
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