Le ministre en charge des Mines et des Carrières, Oumarou Idani a rendu public le 25 mars 2019 les données officielles relatives à la quantité d’or produite par le Burkina Faso en 2018. Le pays a enregistré à l’issue de l’année civile écoulée, une production record de 52,662 tonnes.
Selon le communiqué publié sur la page Facebook du ministère, cette production, comparativement à celle de l’année 2017 qui était de 45,6 tonnes, connait une progression de 15,4%. Une performance inégalée depuis que le Burkina produit de l’or sur son sol. Autre donnée non des moindres est la production du Zinc. Elle se situe, selon la même source, à 165 100 tonnes en 2018 soit une hausse de 0,5% par rapport à 2017.
« Ces performances s’expliquent d’une part par les réformes enclenchées par l’Etat à travers le ministère en charge des mines et d’autre part, par le dynamisme des acteurs de la chaine de valeur de l’activité minière. (…) Sur le terrain et en droite ligne des recommandations de la Commission d’Enquête parlementaire sur la gestion des titres miniers et la responsabilité sociale des entreprises minières, le département a accentué le suivi-contrôle en renforçant les compétences de la Direction Générale des Mines et de la Géologie (DGMG) et de l’Inspection des Mines (IM). Les agents du ministère ont constamment participé en 2018 à la coulée et au colisage de l’or. Sans aucun doute, ces mesures ont tiré la production aurifère vers le haut dans le sous-secteur de l’exploitation minière industrielle» explique le ministère toujours dans ledit communiqué.
Par ailleurs, pour le département en charge des mines, le dynamisme des acteurs de la chaîne de production aurifère a également contribué à la réalisation de cette performance. L’entrée en production de deux sites à savoir Boungou (Région de l’Est) et Sogossagasso (Région des Hauts-bassins) explique également ces chiffres enregistrés.
« Ces résultats encourageants ont été obtenus malgré des menaces. Le contexte sécuritaire a considérablement influencé l’activité minière qui a quelques fois été perturbée par des attaques de convois, des prises d’otages et des éboulements. Pour mettre fin à la menace sécuritaire, le gouvernement burkinabè a pris le taureau par les cornes en prenant largement en compte la spécificité du secteur minier dans le déploiement du dispositif global de sécurisation du territoire national » fait savoir le ministère.
Comme perspectives annoncées, il y a la diversification de la production qui va commencer par l’exploitation du manganèse de Tambao, la consolidation des acquis consécutifs à la mise en ligne du cadastre minier et l’organisation de la 4e édition de la Semaine des Activités minières d’Afrique de l’Ouest du 26 au 28 septembre 2019.