L’Autorité du bassin de la Volta (ABV) a organisé un séminaire de formation en vue de la ratification et de la mise en œuvre de la Charte de l’eau dudit bassin, le 26 mars 2019, à Loumbila.
Dans quelques jours, l’Autorité du bassin de la Volta (ABV) aura une charte. Celle-ci viendra préciser les rôles et les responsabilités des pays riverains concernant l’utilisation des ressources en eau, renforcer le mandat de l’ABV sur la promotion d’une politique harmonieuse et coordonnée de l’eau dans le bassin et définir les principes qui permettent la gestion durable des ressources en eau du bassin de façon intégrée.
Mais avant, la trentaine de participants des six pays membres de l’ABV (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali et Togo) sont en conclave à Loumbila du 26 au 29 mars 2019 pour examiner le document. Un exercice qui comprendra plusieurs aspects. Ils vont donc plancher sur le plan de communication et de sensibilisation à la charte, les outils de communication et de vulgarisation envisagés, les annexes à la charte de l’eau du bassin de la Volta relative aux ouvrages communs ou à la gestion coordonnée des infrastructures hydrauliques et à la protection de l’environnement.
Selon le directeur exécutif de l’ABV, Robert Dessouassi, l’approbation et l’adoption formelle de la Charte de l’eau par les instances supérieures à savoir le conseil des ministres et le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, et sa ratification par le parlement de chacun des Etats- membres, sera la prochaine étape à la suite du séminaire. Car, à l’entendre, cet acte marquera la volonté des Etats à coopérer pour une gestion intégrée, concertée et paisible des ressources naturelles dont regorge le bassin de la Volta.
«Je vous rassure de mon engagement total à œuvrer pour faciliter en temps opportun, l’approbation de cette Charte de l’eau par le conseil des ministres, son adoption par le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement et enfin sa ratification par les parlements de chacun des six Etats- membres de l’ABV», a déclaré le directeur général des ressources en eau du Burkina Faso, Serge Traoré, par ailleurs point focal national de l’ABV.