L’atelier national de présentation du Système d’information foncier (SIF) pour la gestion foncière rurale au niveau communal a eu lieu, le vendredi 22 mars 2019, à Ouagadougou.
La sécurisation des droits fonciers ruraux demeure une préoccupation des autorités burkinabè. Malgré l’adoption de la politique nationale de sécurisation foncière depuis une décennie, des difficultés demeurent. Pour une meilleure gestion foncière rurale, le gouvernement burkinabè et ses partenaires ont développé une nouvelle stratégie. Il s’agit du système d’information foncier. Le vendredi 22 mars 2019, le nouvel outil a été présenté aux acteurs impliqués dans la gestion foncière. Selon le responsable du programme sécurisation foncière en milieu rural, Anatole Yaméogo, cette trouvaille permettra la gestion informatisée du foncier rural. Concrètement, le Système d’information foncier (SIF) va permettre à tout moment d’avoir des informations précises et par commune sur la gestion foncière. Il s’agit, entre autres, des informations allant des superficies des terres, au coût de la gestion foncière, l’identité des détenteurs d’une Attestation de possession foncière rurale (APFR), le circuit suivi d’élaboration de l’attestation… Dans la perspective d’accompagner les communes pour la gestion du processus d’attestation de possession foncière rurale, a rappelé, Anatole Yaméogo, le SIF a été mis en place.
Ce dernier a aussi, selon ses dires, pour objectif de gérer de façon informatisée, les informations littérales et spatiales liées aux processus de délivrance des APFR et autres actes prévus par la loi. «Il contribuera à l’amélioration de la gouvernance foncière rurale et doit permettre à terme la dématérialisation de l’information liée aux processus de sécurisation foncière qu’il convient de gérer avec efficacité et transparence», a-t-il signifié. Le contexte et la méthodologie adoptée pour la conception du SIF, ses différentes fonctionnalités, les éventuelles améliorations à y apporter ont été les points abordés lors de l’atelier. «L’application de la loi sur la décentralisation avec la commune comme acteur central dans la délivrance des actes fonciers ruraux, en particulier, l’APFR», a soutenu le responsable du programme sécurisation foncière en milieu rural, Anatole Yaméogo. Tout en souhaitant une participation fructueuse au débat, Anatole Yaméogo a indiqué que leur présence témoigne de leur volonté à œuvrer pour un meilleur déroulement du processus de sécurisation foncière en milieu rural.