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Développement du secteur privé

Publié le mardi 26 mars 2019  |  Sidwaya
Bilan
© aOuaga.com par A. O
Bilan du plan d`actions 2018 et perspectives devoir de recevabilité : l`obligation de rendre compte, une démarche de bonne gouvernance
Lundi 7 Janvier 2019 à Ouagadougou .Bilan du plan d`actions 2018 et perspectives devoir de recevabilité : l`obligation de rendre compte, une démarche de bonne gouvernance. - Photo : Harouna KABORE Ministre de l`industrie et du commerce
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Le Projet d’appui à la transformation de l’économie et à la création de l’emploi entend promouvoir le développement du secteur privé pour une croissance inclusive et génératrice d’emplois durables. A cet effet, il est prévu des séances de formation au profit de trois structures. Le lancement des sessions de renforcement de capacités a eu lieu le 25 mars 2019 à la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes.

Le secteur privé au Burkina Faso, en dépit des efforts déployés, demeure toujours dans un état assez embryonnaire et est confronté à des contraintes structurelles et administratives liées à la faiblesse des institutions d’encadrement et de promotion. Il faut lever les difficultés pour l’épanouissement du secteur. Le gouvernement en a pleine conscience. Dans sa quête de solutions, il a obtenu un appui du Fonds africain de développement pour mettre en œuvre le Projet d’appui à la transformation de l’économie et à la création de l’emploi. Cette initiative, mise en œuvre par le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, met l’accent sur la promotion d’un environnement favorable à l’éclosion d’un secteur privé dynamique, compétitif, créateur d’emplois et de richesse.

Ainsi, pour parvenir aux objectifs escomptés, il est prévu plusieurs séances de formation au profit d’une trentaine de personnes issues de l’ABNORM, de la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes (DGCRF) et de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT). La session de formation sera développée sous cinq thématiques : «L’information bureautique», «Le règlement des différends commerciaux», «Le calcul des incertitudes, l’audit interne et la gestion commerciale des laboratoires» et enfin «La formation des membres des comités techniques de certification.» Le groupement de cabinet SODIA Qualité et CAGEFIC, attributaire de ce marché, est chargé de partager son expertise et son expérience avec les participants. En somme, le mandat du consortium de cabinet consistera à renforcer les capacités :
-du personnel de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) en calcul des incertitudes en chimie, audit interne et en gestion commerciale des laboratoires ;
-Des travailleurs de la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes en informatique, bureautique et internet mais, aussi sur le règlement des différends commerciaux ;
-Des membres des comités techniques de certification des normes sur la directive générale de certification et sur le rôle et fonctionnement des comités techniques de certification.
Pour Marcel Ouédraogo, représentant du secrétaire général du ministère en charge du commerce, la série de formations va davantage outiller les bénéficiaires sur des notions essentielles. « Le renforcement de capacités des structures permettra de répondre efficacement aux besoins des acteurs en amont et de stimuler la croissance économique en aval», a-t-il mentionné. De l’avis de Fatimata Segda/Sabo, directrice du cabinet SODIA Qualité, le consortium de cabinet dispose d’experts nationaux et internationaux qui vont livrer une formation qui va combler les attentes des uns et des autres.

Pour preuve, une formation sera livrée par un expert venu tout droit de la Tunisie. Quant au coordonnateur du PATECE, Fidèle Ilboudo, il a souligné toute l’importance de l’activité. «Cette formation est une activité-phare du projet car elle rime avec les objectifs poursuivis par le PATECE. Pour soutenir le positionnement du secteur privé, il faut que les structures d’appui soient outillées. C’est dans ce cadre qu’a eu lieu ladite session de formation», a indiqué le coordonnateur.

En rappel, c’est en octobre 2014 que la Banque africaine de développement et le gouvernement du Burkina Faso ont conclu une convention pour le financement du Projet d’appui à la transformation de l’économie et à la création de l’emploi. Il s’inscrit en droite ligne de la stratégie 2013-2022 de la BAD dont l’un des fondements est la transformation structurelle de l’Afrique. Le financement, d’un montant de 8 170 000 000FCFA a pour objectif de promouvoir le développement du secteur privé pour une croissance inclusive et génératrice d’emplois durables.

Aristide Traoré
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