Human Rights Watch a rendu public ce 22 mars 2019 un rapport sur des « atrocités commises par les groupes armés » terroristes et par « les forces de sécurité lors de leurs opérations antiterroristes » dans la région du Sahel burkinabè de mi-2018 à février 2019. Selon l’ONG, ces atrocités ont coûté la vie « à plusieurs dizaines de personnes et entraîné de nombreux déplacements dans un climat généralisé de peur ». A la fin de son rapport, Human Rights Watch formule des recommandations au gouvernement burkinabè, aux groupes islamistes armés qui opèrent au Burkina Faso, à la Commission nationale des droits humains du Burkina Faso, aux partenaires internationaux du Burkina Faso, au gouvernement américain et à l’ONU.
Les allégations d’atrocités attribuées aux groupes islamistes armés documentées par le rapport ont trait aux meurtres d’au moins 42 civils soupçonnés d’avoir collaborés avec le gouvernement burkinabè. S’agissant des FDS, l’ONG leur reproche l’exécution d’au moins 116 hommes non armés accusés d’avoir soutenu ou hébergé des islamistes armés.
Le rapport de Human Rights Watch est intitulé « Nous avons retrouvé leurs corps plus tard ce jour-là » Atrocités commises par les islamistes armés et par les forces de sécurité dans la région du Sahel au Burkina Faso
A la fin du rapport, l’ONG invite le gouvernement à mener une enquête sur les violations des droits humains évoqués. Elle appelle les groupes armées terroristes à mettre fin aux enlèvements et assassinats.