Orange : Le DG Alioune N’Diaye fait le point des activités à Roch

Publié le jeudi 21 mars 2019 | Aujourd`hui au Faso

© Présidence par DR
Une délégation d’Orange-Burkina conduite par le directeur général Afrique et Moyen-orient d’Orange, Alioune Ndiaye, a été reçue en audience par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré,

Une délégation d’Orange-Burkina conduite par le directeur général Afrique et Moyen-orient d’Orange, Alioune Ndiaye, a été reçue en audience par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, le mercredi 20 mars 2019, au palais présidentiel. Alioune Ndiaye est venu faire le point de leurs activités et situer les perspectives de développement d’Orange au président Kaboré.

«J’ai été reçu par le président du Faso, pour échanger sur nos activités au Burkina Faso et sur les perspectives de développement d’Orange», a fait savoir le directeur général Afrique et Moyen-orient d’Orange, Alioune Ndiaye, après son entrevue avec le président du Faso. Il explique que Orange a pour ambition d’être un opérateur multiservices préféré des populations partout au Burkina. De plus, il souligne que Orange entend favoriser le développement du digital ainsi que l’inclusion financière des populations.

«Aujourd’hui nous permettons à plusieurs millions de personnes dans tous les pays où nous sommes présents d’utiliser Orange Money, donc de faire du transfert d’argent, de payer des factures, des impôts, des taxes grâce au téléphone, grâce à Orange Money», a-t-il précisé. Orange ambitionne également selon le DG Alioune Ndiaye, d’être un grand partenaire du Burkina Faso (développement du digital). Pour ce faire, ils investissent environ 30 milliards de FCFA chaque année pour développer le réseau, étendre la couverture et amener de nouvelles technologies. «Nous sommes les premiers à avoir postulé et acquis la licence 4G que nous avons déjà déployé et ouvert pour le plus grand bien des utilisateurs d’Internet au Burkina», a renchéri Alioune Ndiaye. Toujours selon ses propos, Orange va continuer à investir afin d’amener des nouvelles technologies au Burkina Faso.

Tout en reconnaissant que la qualité du service fourni aujourd’hui à ses clients n’est pas à la hauteur de leurs attentes légitimes, il explique qu’il y a plusieurs raisons qui expliquent cela. La première est qu’en arrivant au Burkina il y a deux ans et demi, Orange a hérité d’un réseau qui était dans un mauvais état. Depuis, Alioune Ndiaye avoue qu’ils ont investi plus de 75 milliards de F CFA pour renouveler ce réseau, le moderniser et amener le réseau 4G. Il promet de délivrer des services de qualité dans les prochains mois à la hauteur des attentes des consommateurs. «Je pense que sur les derniers mois, la qualité commence à s’améliorer mais je vous donne rendez-vous dans les mois qui viennent parce que ce programme d’amélioration de la qualité s’est déroulé de manière très suivie par le directeur d’Orange-Burkina. Il a le soutien du groupe orange dans son ensemble», informe-t-il. Tout en se réjouissant de la qualité des relations avec les autorités burkinabè, qui est selon lui-gagnant-gagnant, le DG Alioune Ndiaye, se dit très satisfait d’avoir permis au plus grand nombre de Burkinabè d’accéder au service financier mobile alors qu’il était exclu de tout système bancaire. Ce qui fait du Burkina une référence en matière de taux de pénétration de service financier mobile dans tous les 20 pays où l’institution est présente.

Et considérant que leur responsabilité sociétale est fondamentale, le DG annonce qu’une fondation dénommée «Fondation Orange-Burkina», a été créée. Elle investit dans le domaine du mécénat et de la santé. En plus, il annonce la pose de la première pierre d’un lycée scientifique à Bobo-Dioulasso, le jeudi 21 mars 2019. Par ailleurs, si leurs activités continuent à se développer au Burkina, Orange compte poursuivre la construction de lycées d’excellence en favorisant les filles et aussi les métiers de techniciens. «Nous lançons aussi un fonds qui va servir à la formation aux métiers du numérique. Ce qui permettra aux jeunes burkinabè méritants de suivre des formations à Ouagadougou, à Dakar ou à Paris sur les nouveaux métiers du numérique», a-t-il conclu.

Pélagie OUEDRAOGO

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