Le gouvernement burkinabè a adopté mercredi en conseil des ministres, un décret portant création du Conseil burkinabè de l'anacarde qui est le troisième produit d'exportation du Burkina Faso avec environ 4,5% des exportations dont 67 milliards de FCFA de recette en 2016, a-t-on appris de source officielle.
Pour le porte-parole du gouvernement burkinabè Rémis Dandjinou, "il fallait trouver les moyens de relancer ce secteur par une bonne gouvernance, une transparence de la gestion et un véritable développement de cette économie anacardier, mais également par une sécurisation des revenus des producteurs afin de les encourager dans cette production par la garantie d'un prix minimum".
Le cajou ou l'anacarde est le troisième produit agricole d'exportation du Burkina Faso après le coton et le sésame.
Les régions de l'ouest du pays regorgent d'énormes plantations d'anacardiers. la production est passée de 50 000 tonnes en 2012 à plus de 100 000 tonnes en 2017.
Au cours de la même période, les exportations en valeur de la noix de cajou sont passées de 16 milliards de F CFA en 2012 à environ 67 milliards de F CFA en 2016, soit une croissance de plus de 32% par an.
Toutefois, la filière est caractérisée par la faiblesse des rendements, de la transformation et de la commercialisation.