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Kassoum Kambou: «L’adoption de la nouvelle Constitution ne relève pas de la compétence du Conseil constitutionnel»

Publié le mercredi 20 mars 2019  |  netafrique.net
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© Autre presse par G.S
Conseil constitutionnel : le nouveau président installé dans ses fonctions
Vendredi 13 mars 2015. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le nouveau président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, a été installé dans ses fonctions au cours d`une cérémonie solennelle de prestation de serment dirigée par le président de la transition, président du Faso, Michel Kafando. Photo : Kassoum Kambou, nouveau président du Conseil constitutionnel
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Une délégation du Conseil constitutionnel a été reçue en audience ce mardi 19 mars 2019 à la primature par le chef du gouvernement, Christophe Marie Joseph Dabiré. L’ordre du jour portait sur des collaborations futures entre le Premier ministère et l’institution que dirige Kassoum Kambou.

« Première visite depuis sa nomination, nous lui avons souhaité bonne chance et réussite dans ses nouvelles fonctions et nous avons échangé sur nos collaborations futures. Vous savez que le Premier ministère est l’un des principaux justiciables du conseil constitutionnel et l’une des institutions qui nous saisi le plus dans notre travail au quotidien. Donc c’était bon que nous échangions et que nous expliquions au Premier ministre comment les choses se passent et dans quel cas il peut nous saisir à travers des dossiers précis » a fait savoir M. Kambou.
Selon lui, vu que le Conseil constitutionnel jouant un rôle »assez important » puisqu’étant compétent en matière constitutionnelle et étant l’un des premiers protecteurs des droits individuels et collectifs, il était de leur devoir d’aller le présenter au chef du gouvernement. « Le chef de l’Etat, le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale peuvent nous saisir pour contrôler certaines lois notamment les plus importantes. Le Premier ministre nous saisi pour les traités et les conventions qu’il passe avec les partenaires étrangers. A titre d’exemple, au cours de l’année 2018, le Premier ministre nous a saisi 21 fois donc vous voyez qu’il est un collaborateur assez important » a ajouté le président du conseil constitutionnel.

Kassoum Kambou a par la même occasion expliqué que l’adoption de la nouvelle constitution, celle de la Ve République, ne relevait pas de la compétence du conseil constitutionnel. « C’est le peuple qui décide d’une nouvelle constitution. Quand elle sera adoptée, nous veillerons à ce que toutes les lois qui seront votées soient en conformité avec cette constitution » a t’il déclaré.
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