La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé, les 14 et 15 mars 2019 à Koudougou, une session de formation au profit des cadres de son institution. Cette formation avait trait à l’élaboration des différents instruments de programmation des activités de la CENI.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) répond aux exigences des textes règlementaires de l’administration publique burkinabè. En effet, pour élaborer les différents instruments de programmation de ses activités, les directeurs et chefs de services de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) se sont « retranchés » à Koudougou, les 14 et 15 mars 2019. Pour la Secrétaire générale (SG) de la CENI, Esther Somé, la rencontre de Koudougou, dont les travaux ont été ouverts par le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, s’inscrit dans le cadre d’un texte réglementaire qui oblige les administrations à élaborer des instruments de programmation de leurs activités.
Il s’agit du programme d’activités de la structure et l’évaluation de ce programme contenu dans le rapport d’activités. Et selon la SG de la CENI, l’ensemble de ces activités ou instruments sont vus comme une boussole de la Commission pour éviter à l’institution de naviguer à vue. « En somme, l’élaboration du programme d’activités permet de prévoir ce qu’on va faire durant l’année et également le rapport d’activités qui est une évaluation du programme d’activités permet de voir ce qu’on a pu réaliser par rapport aux attentes et aux objectifs qu’on s’était fixés au départ », a précisé Mme Somé. Mieux, elle permet de voir les réalisations et sert de base pour évaluer les différents responsables des structures et les agents, a-t-elle poursuivi.
La formation de Koudougou constitue donc une occasion, a renchéri la SG, pour doter l’ensemble des cadres de la CENI, des instruments nécessaire pour évaluer de façon « objective » l’ensemble des activités menées au sein de la structure et donner des notes « assez objectives » en vue de l’avancement des agents de la commission. Se prononçant sur le fonctionnement de sa structure, la secrétaire générale soutient que quand on parle de la CENI, on voit directement les élections. « Pourtant, avant d’en arriver à ces élections, il y a un travail minutieux qui doit être fait.
Selon le cycle électoral dit-elle, une fois qu’on finit une échéance électorale, il faut déjà préparer l’échéance électorale qui suit. Ce qui veut dire que l’activité elle-même, d’organisation des élections est une activité permanente parce qu’en année pré-électorale, la CENI a l’obligation de mettre en place un certain nombre d’activités pour parvenir à la date des élections à bon port », a-t-elle précisé. Toute chose qui laisse entrevoir que l’ensemble des activités électorales ne sont pas forcément les mêmes qui vont être exécutées en année pré-électorale ou post-électorale. Pour Mme Somé, le programme d’activités de 2019 va prendre en compte les activités à venir, notamment les élections de 2020. Aussi, chaque direction a élaboré un projet de programme d’activités que les participants vont examiner en tête, l’objectif 2020.