Le Collectif Femme et environnement de la députée Assita Ouattara et l’Association des étudiants et élèves pour l’émergence du Faso ont planté utile le 23 août 2013 sur la route de Banfora.
En présence de Monseigneur Anselme Titiama Sanon, Archevêque Emérite de Bobo et ambassadeur de l’Initiative pauvreté pour l’environnement du Programme des Nations unies pour l’environnement (IPE/PNUE), mille cinq cent plants ont été mis en terre avec comme slogan, planter utile pour la femme et l’enfant. Cette campagne a été effectuée en collaboration avec l’Association des élèves et étudiants pour l’émergence du Faso (AEEEF). Aussi, les membres du COFEN et de l’AEEEF n’ont pas marchandé leur participation et adhésion à cette « œuvre utile que nous réalisons pour les générations futures ».
Aussi, le maire de l’arrondissement n°6, Karim Barro, a-t-il souhaité la bienvenue à tous, salué l’initiative de la députée Assita Ouattara et indiqué que planter un arbre, c’est sauver l’humanité toute entière. Car « l’arbre est au début et à la fin de tout ».
A sa suite, la représentante du COFEN, n’a pas manqué de souligner que les membres de son collectif (plus d’une centaine d’associations) ont très vite compris l’importance de l’arbre. Aussi, depuis plus de dix ans, ils plantent chaque année dans le même bosquet. Ce sont donc des milliers d’arbres dont certains apportent des ressources au fonctionnement du Collectif qui sont mis en terre. Elle a, à son tour, invité les autres Collectifs à faire de même. Quant aux étudiants, ils ont adhéré à l’initiative parce qu’elle est noble et entre en droite ligne de leurs objectifs qui sont d’œuvrer pour l’émergence du Faso à travers plusieurs activités dont l’environnement.
Le parrain de l’AEEEF, très en verve, a demandé à ses filleuls d’être des modèles pour leurs camarades. Car, « si les hommes de demain que vous êtes cassent, brûlent et pillent, de quoi allez-vous hériter ? ». C’est pourquoi, il a souligné que s’il a accepté de parrainer cette association, c’est parce qu’elle se démarque de tels comportements. Il a longuement prôné le respect du bien public, de l’autorité et de l’aîné. « Si vous voulez qu’on ne vous jette pas la pierre demain, n’en jetez pas aujourd’hui sur vos aînés, sur l’autorité », a-t-il conseillé.
Monseigneur Anselme Sanon, a rappelé que c’est la femme qui a été la première à planter. Parce qu’au début, devant aller loin pour chercher des fruits et des feuilles pour la cuisine, elle a décidé de planter autour de la case. C’est donc « un grand honneur pour lui, vieil homme de 77 ans, un acte de foi en l’avenir de ce pays d’être invité par des femmes pour planter utile». « L’arbre, pour Monseigneur donc, c’est la vie, c’est l’avenir ». C’est pourquoi là où il n’y a plus d’arbres, « c’est le désert, c’est la caillasse ». Il a surtout invité les uns et les autres, à être utiles pour eux-mêmes en plantant et en préservant l’environnement.
Assita Ouattara, députée et initiatrice du camp de reboisement, a expliqué que le COFEN dont elle est la présidente, « est une synergie d’actions qui œuvre entre autres, pour la préservation de l’environnement ». En associant les élèves et étudiants à l’activité du 23 août, l’objectif est de faire en sorte que les jeunes aient déjà en tête les questions de protection de l’environnement. Car, « si c’est l’homme qui détruit l’environnement, il faut également que ce soit le même homme qui le répare ». Depuis plus d’une décennie, son Collectif a compris cette nécessité de « réparer l’environnement par la plantation d’arbres » dont les résultats sont aujourd’hui visibles. Le camp du 23 août n’est donc que le début d’une série d’activités. En attendant, les élèves et étudiants ont reçu 500 arbres qu’ils devront planter dans leurs écoles et universités et les protéger.