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Presidentielle 2020/Enrôlement des Burkinabè de Côte d’Ivoire: La décision suscite la colère à Abidjan

Publié le lundi 18 mars 2019  |  netafrique.net
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© Présidence par DR
Nouveau gouvernement : le Premier ministre Christophe Dabiré et son équipe s’engagent à travailler à restaurer la sérénité et la stabilité du Burkina
Ouagadougou, 24 janvier 2018. Le nouveau Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a déclaré que son gouvernement est engagé à travailler pour obtenir des résultats et faire en sorte que le Burkina Faso retrouve la sérénité et la stabilité, afin de relancer son économie.
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La décision du gouvernement Burkinabè de fixer le délai d’enrôlement des ressortissants burkinabè de Côte d’Ivoire, dans un délai de 21 jours, continue de faire couler beaucoup d’encre parmi la diaspora Burkinabè. Ce dimanche 17 Mars 2019, à l’issue de la rencontre-bilan, initiée par le Cadre De Concertation, CDC, à l’école Mondon de Koumassi à Abidjan, les Leaders des mouvements et associations burkinabè actifs en Côte d’Ivoire, n’y sont pas allés du dos de la cuillère pour fustiger une décision péremptoire qui, selon eux, ne tient pas compte des réalités de la diaspora Burkinabè.

Publié sur la page facebook de l’ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, le communiqué stipule que »les Burkinabè résidant en Côte d’Ivoire et qui souhaitent se faire établir une carte nationale d’identité Burkinabè, ( CNIB) doivent ( fournir) les pièces suivantes et se présenter lors des deux missions consulaires qui séjourneront en République de Côte d’Ivoire du 1er au 22 Avril 2019, et du 05 au 20 Janvier 2020 dans les locaux des consulats généraux du Burkina Faso à Abidjan, Bouaké et Soubre. » Visiblement outrés par cette prise de décision unilatérale, qui à en croire les leaders, ne s’est pas faite de façon concertée avec eux-mêmes qui sont les relais auprès des populations, les responsables des mouvements associatifs se sont à l’unanimité indignés contre une mesure impopulaire, totalement inapplicable au vu du nombre pléthorique de burkinabè vivant en Côte d’Ivoire, dont la plupart sont installés dans des zones reculées de l’intérieur du pays.

Réagissant à cette décision, Mme SINAN Lamoussa Ouedraogo, Présidente de la Fédération des Femmes Leaders d’associations Burkinabè de Côte d’Ivoire, FFLAB-CI, dira espérer » qu’avant 2020, ils vont revenir sur leur décision. » Un sentiment partagé par M.SIA Koudougou, Président de la Fédération des Associations burkinabè de Côte d’Ivoire, FEDABCI, qui déplore par ailleurs le fait de ne pas avoir été » concertés ». Pour KABRE Mahamadou, Leader de L’URJK-CI, » c’est tout simplement décevant », en se référant à la procédure d’institution de cette mesure qu’il souhaite voir réviser au plus tôt. Autre réaction, particulièrement virulente cette fois, celle de Maliki ZAMPALEGRE, Président-Fondateur de l’Alliance des Jeunes Burkinabè de Côte d’Ivoire, AJEB-CI, qui dénonce » une aberration, une foutaise ».. d’où son cri de coeur lancé aux autorités Burkinabè, pour qu’ils » nous donnent le respect que nous méritons ». D’autres leaders, à l’instar de ZOUNDI Désiré, Coordonnateur du CDC, abonderont dans le même sens, appelant tous les autorités Burkinabè à faire marche arrière en assouplissant le délai d’enrôlement de sorte à permettre au plus grand nombre de disposer de pièces d’identité.

Raoul MOBIO
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