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L’Express du Faso N° 3592 du 23/8/2013

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Procès en appel des étudiants : Liberté provisoire aux 50 prévenus
Publié le lundi 26 aout 2013   |  L’Express du Faso


Deuxième
© aOuaga.com par A O
Deuxième audience du procès de 50 étudiants au Burkina Faso
Mardi 20 août 2013. Ouagadougou. Tenue de la deuxième audience du procès des étudiants interpellés au cours de la manifestation consécutive à la fermeture des cités et restaurants universitaires au début du mois d’août.


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Saisie dans le cadre de la procédure pénale, pour statuer sur le sort des étudiants arrêtés suite aux manifestations qui ont suivi l’annonce de la fermeture des œuvres universitaires, la Cour d’appel de Ouagadougou a rendu son verdict. Une liberté provisoire a été accordée aux 50 prévenus le vendredi 23 août 2013.

La procédure judiciaire à l’encontre des 50 étudiants arrêtés lors des manifestations qui ont suivi l’annonce de la fermeture des cités et restaurants universitaires, a été tranchée par la Cour d’appel de Ouagadougou. En effet, statuant publiquement, contradictoirement en matière pénale, la Cour accorde la liberté aux 50 prévenus. Un verdict que l’avocat de la défense, Maître Prosper Farama ne prend pas comme une victoire. Selon lui, c’est plutôt une défaite de la justice.

Maître Prosper Farama soutient que : « nous n’aurions jamais dû arriver à ce stade-là avant nos clients ne bénéficient de la liberté. Ils n’auraient jamais même dû être incarcérés à notre avis. Donc, attendre plus d’un mois de détention avant leur liberté, on ne peut pas s’en réjouir et dire que c’est une victoire ». L’avocat de la défense va plus loin dans ces analyses ; aussi faut-il observer que « dans le cadre de cette procédure, nous avons eu le sentiment et la conviction que ce dossier a été piloté sur d’autres valeurs que celles de la justice ».

Il donnera en indice l’attitude du parquet dans cette procédure. « Il y a à peine dix jours, notre demande de liberté provisoire était incongrue et irrecevable, reprogrammée, il y a deux jours, et c’est le parquet qui demande que nos clients soient libérés ». Maître Farama dit ne rien comprendre dans cette attitude du parquet. Il considère que le parquet a fait un volte-face de 360 degrés. Continue-t-il en déclarant que juridiquement, on est libre d’une telle attitude, mais que c’est regrettable pour la justice.

L’avocat de la défense, souligne aussi que le dossier sur leur culpabilité n’a pas encore été plaidé. « Nous avions demandé à ce que l’affaire soit transmise devant le Conseil constitutionnel. Ce qui a été fait. Et ce que le Conseil constitutionnel décidera, on verra selon, s’il y a lieu d’une nouvelle procédure sur leur culpabilité ou pas. Donc, ils ne sont libres que provisoirement, en attendant la décision finale du Conseil constitutionnel ».

Pour les étudiants, à savoir le délégué de l’ANEB, Zoéringa Patrice, la libération de nos camarades n’est qu’une étape de nos revendications. Il reste la réouverture des cités et restaurants universitaires. Pour cela, les délégués des étudiants notent qu’ils ont rencontré le directeur général du CENOU autour de la question. « Ils ont promis de nous rappeler. Donc nous pensons que la question est toujours en discussion et nous allons les relancer», conclut Patrice Zoéringa

Firmin OUATTARA

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