Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Grève supposée des financiers «Des rumeurs», selon le gouvernement

Publié le jeudi 14 mars 2019  |  Sidwaya
Le
© Autre presse par DR
Le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgence Dandjinou
Comment


Le traditionnel conseil des ministres, tenu le mercredi 13 mars 2019 au palais présidentiel de Kosyam, a statué sur plusieurs dossiers, dont les rumeurs annonçant une grève des agents du Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID).

Le gouvernement a démenti les informations circulant sur les réseaux sociaux, selon lesquelles les travailleurs du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), en particulier ceux des régies de recettes, s’apprêteraient à un boycott des activités. Selon le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, il n’en est rien du tout. «Le gouvernement s’attelle à l’application des mesures prises lors de la conférence nationale sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat. Concernant le fonds commun, le gouvernement a demandé aux différentes banques de la place de ne faire aucune ponction sur les salaires pendant le premier semestre de l’année en cours pour permettre que des dispositions nécessaires soient prises à l’issue des discussions avec les acteurs concernés», a-t-il indiqué. Il a également précisé que l’objectif est de trouver des solutions pour les agents qui avaient des crédits adossés à ce fonds.

S’agissant du mouvement d’humeur qui a paralysé les services de la Police nationale la semaine dernière, le porte-parole du gouvernement a laissé entendre qu’il s’agit d’une incompréhension entre l’Union police nationale (UNAPOL) et l’exécutif. «Nous nous sommes compris», a-t-il confié. Le conseil a également examiné d’autres dossiers. Au ministère de la Justice et des Droits humains, trois projets de lois ont été adoptés. Le premier est relatif au statut des notaires, le deuxième, à l’organisation judiciaire du Burkina Faso et le troisième porte code de procédures pénales. «Après amendement, le conseil a marqué son accord pour que les différents projets de lois soient transmis à l’Assemblée nationale», a fait savoir le ministre Dandjinou. Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, un décret portant organisation du département a été adopté en vue de prendre en compte ses missions en lien avec la cohésion sociale.

De l’avis du ministre en charge de la communication, une nouvelle direction générale dédiée à la promotion de la cohésion sociale verra le jour dans ce département et aura sous sa coupe, trois directions chargées de la prévention et la gestion des conflits, de la promotion du dialogue social et la lutte contre l’exclusion et de la prévention de l’extrémisme violent. Au titre du ministère de l’Energie, ce sont les résultats d’un appel d’offres relatif à la fourniture, à l’installation et à la mise en service de systèmes solaires photovoltaïques dans les infrastructures sociocommunautaires de l’Etat qui ont été approuvés par le conseil. «Ce projet va permettre à environ 270 écoles primaires dans 224 villages, 98 collèges d’enseignement général (CEG) et 15 lycées, de bénéficier d’électricité.

A cela s’ajoutent des préfectures, des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) et des commissariats de police, pour un coût global de plus de 7 milliards de francs CFA», a détaillé M. Dandjinou. Le différend qui opposait l’Etat burkinabè au groupe Panafrican minéral a fait l’objet d’une communication orale lors du conseil. «Le conseil a été informé que le 8 mars 2019, la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce international de Paris a rendu sa décision sur l’affaire. La société minière qui réclamait le paiement de plus de 2 milliards de dollars soit 1 000 milliards F CFA par le gouvernement du Burkina Faso au titre de dommages et intérêts pour résiliation de contrat a été déboutée», a expliqué le ministre de la communication.

Beyon Romain NEBIE
Commentaires