Un séminaire gouvernemental élargi aux secrétaires généraux des ministères et des institutions, s’est tenu le lundi 11 mars 2019 à Ouagadougou. La rencontre a porté sur l’organisation du travail gouvernemental et les relations de l’exécutif et le parlement.
L’exécutif burkinabè veut insuffler une nouvelle dynamique pour le succès du Plan national de développement économique et social (PNDES). A cet effet, sous le leadership du Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, il a doté ses membres d’outils nécessaires à l’atteinte de cette mission, hier à Ouagadougou, lors d’un séminaire gouvernemental. A l’issue de la rencontre, le secrétaire général du gouvernement, Stéphane Sanou, a indiqué qu’elle a porté sur deux grandes thématiques.
Il s’agit de l’organisation du travail gouvernemental et des relations entre l’exécutif et le Parlement. «Nous avons communiqué sur la diplomatie, la coopération sur le gouvernement dans ses relations avec les institutions et un certain nombre d’aspects sur la communication gouvernementale», a-t-il précisé. M. Sanou s’est réjoui du fait que le cadre convivial ait permis de recycler les anciens ministres et de mettre les nouveaux dans le bain de l’action gouvernementale. Et pour donner un coup d’accélérateur au PNDES, les secrétaires généraux des ministères et de certaines institutions ont été associés à l’exercice.
Il s’agit, entre autres, du Conseil constitutionnel, du Conseil d’Etat, de la Cour des comptes et de l’Autorité de régulation de la commande publique de l’Etat (ARCOP). Le séminaire a été une occasion pour harmoniser la manière de produire les rapports des conseils des ministres et de cabinet, afin de limiter les disparités dans le fond et la forme. A écouter le SG du gouvernement, cette rencontre a aussi permis «d’aplanir quelques incompréhensions» lorsqu’un ministre est appelé à répondre aux questions orales et d’actualité à l’Assemblée nationale. «Avant, lorsqu’un ministre est absent, nous ne savons pas s’il pouvait être remplacé.
Tout cela a été clarifié et cela est désormais possible», a-t-il expliqué. Autre aspect abordé à cette rencontre, la communication gouvernementale. A ce propos, Stéphane Sanou a confié qu’une place de choix est donnée au ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement. Toutefois, il a précisé que chaque ministre doit rendre visible son département, à travers les actions menées avec l’accompagnement du ministère en charge de la communication.