Corps paramilitaire: l’acacia milotica comme arme #aOuaga

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Corps paramilitaire: l’acacia milotica comme arme

Publié le lundi 26 aout 2013 | Le Pays

© aOuaga.com par A.O
Campagne nationale de reboisement 2013 : les paramilitaires mettent en terre plus de 1 000 plants
Jeudi 22 août 2013. Bissiga (région du Plateau central). Les corps paramilitaires (police nationale, police municipale, douane, Eaux et forêts, garde de sécurité pénitentiaire) ont mis en terre 1 500 plants dans le bosquet du village de Bissiga dans la province de l`Oubritenga (région du Plateau central) dans le cadre de la campagne nationale de reboisement

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Activités de l`armée 2013

Douaniers, policiers municipaux, agents des eaux et forêts, gardes de sécurité pénitentiaire et policiers municipaux se sont retrouvés massivement à Bissiga pour répondre au mot d’ordre du gouvernement : celui de planter utile pendant la saison des pluies. Au cours de la présente campagne, les éléments des corps paramilitaires ont manié l’acacia milotica à la place des armes. C’était le jeudi 22 août dernier en présence du ministre de l’Environnement et du développement durable. 8e du genre, l’édition de 2013 a été organisée par la Police nationale et a été placée sous le thème « Mille plants par corps paramilitaire pour notre biodiversité ».

Ils étaient au total 250 éléments des corps paramilitaires soient, 50 éléments par corps, à prendre d’assaut la forêt de Bissiga dans la province de l’Oubritenga. Et ce, pas pour traquer des bandits, des fraudeurs, des prisonniers évadés encore moins des braconniers mais pour restaurer la forêt. Aidés par les habitants de la localité et certains de leurs responsables et par le premier responsable de l’Environnement et du développement durable, Salif Ouédraogo, ils ont mis en terre 1 500 plants (l’acacia milotica) sur une superficie de 3ha. Une tâche que les campeurs ont exécutée en moins d’une heure de temps au grand bonheur du maire de la localité. « Nous sommes très fiers parce que c’est notre commune qui est bénéficiaire de cette activité. Cela fait la 8e fois que les corps paramilitaires viennent planter dans la forêt classée de Bissiga ».

Environ 10 000 plants mis en terre depuis la première édition

C’est une initiative que nous saluons à sa juste valeur », a dit le maire. Le ministre de l’Environnement et du développement durable, Salif Ouédraogo, a également salué l’initiative des campeurs qui contribuera, de façon visible et palpable, à la lutte contre la désertification et à la restauration de la biodiversité. Elle participera en plus, selon le ministre, à la création et au renforcement de l’esprit saint et au renforcement de l’esprit inter-corps. On a coutume de dire qu’un corps habillé, pour remplir ses obligations professionnelles, il lui faut « un esprit sain dans un corps sain ». A cela, Salif Ouédraogo a ajouté « un environnement sain ». Ce qui donne « un environnement sain pour un esprit sain dans un corps sain ». Il explique, en effet, que pour que le corps soit sain, il faut qu’il soit débarrassé de toutes maladies. Et pour y parvenir, il faut disposer d’un environnement sain c’est-à-dire un environnement débarrassé de toutes formes de nuisance. Le reboisement des corps paramilitaire leur permettra donc d’avoir un environnement sain en plus de leur corps sain et de leur esprit sain pour bien remplir leurs obligations professionnelles. Une chose est de mettre des plants sous terre, une autre est de les entretenir. Qu’est ce qui sera fait pour que les 1 500 plants mis en terre ne périssent pas ? « Pour sauvegarder les plants que nous avons mis en terre, nous avons demandé à la direction des eaux et forêts du Plateau central de mettre un système de veille et de surveillance pour qu’ils ne soient pas détruits par le feu ou par les animaux », a répondu le directeur général de la police nationale, Roger Zango. Il fait, par la suite, savoir que, depuis la première édition, environ 10 000 plants ont été mis en terre dans la forêt de Bissiga. Des plants qui ont survécu à tous les aléas et qui font actuellement la fierté de la forêt selon le directeur général de la Police nationale.

Yannick SANKARA

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