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Mouvement d’humeur à la Police nationale : L’UNAPOL rejette toute implication, selon le gouvernement

Publié le jeudi 7 mars 2019  |  Sidwaya
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© Présidence par DR
Monsieur Ousséni COMPAORÉ, Ministre de la Sécurité
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L’hebdomadaire Conseil des ministres s’est tenu, le mercredi 6 mars 2019 à Kosyam sous la présidence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. Par rapport au mouvement d’humeur actuel au sein de la Police nationale, le gouvernement a indiqué que l’Union de la police nationale (UNAPOL) affirme n’être pas l’instigateur.

Le Conseil des ministres a réuni l’exécutif burkinabè autour du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, le mercredi 6 mars 2019 pour échanger sur les dossiers d’intérêt. Actualité oblige, le mouvement d’humeur au sein de la Police nationale a ouvert le bal du Conseil des ministres. Et le ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré, a fait le point de la situation au conseil, aux dires du ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou.

Il ressort ainsi que le syndicat de la police, l’UNAPOL, nie toute implication dans la crise. Pour M. Dandjinou, le gouvernement est disposé à aller au dialogue, mais il va falloir qu’il soit situé sur les tenants et les aboutissants de la manifestation afin de prendre langue avec les concernés. « Nous souhaitons connaître les responsables du mouvement, afin d’échanger avec eux. Ceux qui sont derrière ce mouvement, qu’ils se déclarent pour qu’on puisse aller au dialogue et sauver l’image du pays, étant donné que des ambassades sont délaissées par la garde », a précisé le Porte-parole du gouvernement.

Au titre du ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, le conseil a adopté un rapport relatif aux missions consulaires spéciales prévues pour se dérouler de 2019 à 2020. M. Dandjinou a expliqué que conformément à l’article 53 de la Constitution, la carte d’identité ou le passeport en cours de validité tiennent lieu de carte d’électeur. Ainsi, avec l’engagement du président du Faso de faire participer les Burkinabè de l’extérieur aux prochaines échéances électorales, des missions consulaires préparatoires étaient nécessaires.

Elles seront organisées, selon lui, dans une vingtaine de pays déjà identifiés sur la base de la densité des compatriotes qui y résident. Les missions ont commencé par Niamey et sont prévues pour prendre fin à Abidjan en février 2020. Dans le domaine de l’agriculture, le conseil a validé les résultats de l’appel d’offre, ouvert du 15 mai 2018 pour la réalisation de travaux d’aménagement de 400 hectares de périmètres irrigués dans les régions du Centre-Nord et de l’Est, d’un montant de près de 3,521 milliards francs CFA pour un délai d’exécution de huit mois, sur financement de la Banque islamique de développement (BID).

Concernant le ministère de l’Energie, le conseil a adopté un rapport sur le back up solaire pour les ménages et les Petites et moyennes entreprises et industries (PME et PMI), afin de favoriser l’appropriation de l’énergie solaire. « Nous sommes l’un des pays où le KW/h est le plus cher, soit environ 130 F CFA pour les ménages. Combinée avec le solaire, la facture énergétique va être revue à la baisse », a expliqué le ministre de tutelle, Bachir Ismaël Ouédraogo.

Avec le back up, il rassure que le KW/h va tourner autour de 50F CFA, ce qui permettra aux industries d’être plus compétitives. Selon lui, les mécanismes ont été étudiés. Le projet est basé au sein de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) et le ministre Ouédraogo rassure de la qualité de logistique qui sera installée. « C’est un projet prometteur et il y a déjà de l’engouement autour de sa mise en œuvre », a indiqué Bachir Ouédraogo.

Pour un début, affirme-t-il, le ministère compte installer cette technologie dans 5 000 ménages grâce à un prêt contracté par l’Etat. Et d’ajouter que l’accent sera mis sur des entreprises financièrement robustes. Les inscriptions se font dans les directions régionales de la nationale d’électricité (SONABEL), sur les sites web du ministère et de l’ANEREE. Les coûts varient de 150 000 à 3 millions F CFA en fonction de l’ampérage souhaité.

Au titre des communications orales, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, a fait le point du FESPACO et le conseil a salué le bon déroulement de la biennale du 7e art africain. Une mention spéciale a été faite aux Forces de défense et de sécurité (FDS) pour l’efficacité du dispositif séculaire mis en place pour protéger les festivaliers et les cinéastes durant leur séjour au pays des Hommes intègres.

Wanlé Gérard COULIBALY
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