Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme en collaboration avec celui en charge des sports a organisé, le mardi 5 mars 2019 à Ouagadougou, une rencontre de la revue annuelle du Cadre sectoriel de dialogue (CSD) : «Culture, sports et loisirs».
Conformément aux dispositifs de suivi du Plan national de développement économique et social (PNDES), les cadres du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme et ceux du ministère des Sports et des Loisirs se sont réunis, le mardi 5 mars 2019 à Ouagadougou. L’objectif est de procéder à la revue annuelle du Cadre sectoriel de dialogue (CSD) «Culture, sports et loisirs».
Selon le ministre en charge de la culture, Abdoul Karim Sango, il s’agit de valider le rapport annuel de performance dudit cadre. «La mise en œuvre du PNDES en 2018 en ce qui concerne notre secteur, s’est traduite par la définition d’un certain nombre de résultats à atteindre en lien avec les indicateurs de performance identifiés au niveau de nos documents de politique sectorielle », a-t-il expliqué. Il s’agit, a-t-il précisé, de dresser le bilan de la mise en œuvre de cette matrice de performance à travers l’évaluation des résultats auxquels le secteur est parvenu au 31 décembre 2018. Aussi, à entendre M. Sango, c’est l’occasion de mesurer au bout de trois ans, la contribution véritable de ce cadre sectoriel de dialogue à l’atteinte de l’”effet 3.2.2 du PNDES”, qui s’énonce comme suit : «la contribution des industries culturelle, touristique et sportive à l’économie est améliorée», à travers le niveau d’atteinte des cibles des indicateurs d’impact et d’effets suivis par le secteur. «Nous devons réorienter, si nécessaire, nos actions pour une meilleure participation du secteur à l’atteinte de cet effet du PNDES», a-t-il souligné.
Cependant, a-t-il mentionné, il faut reconnaître que la principale difficulté à laquelle fait face ce secteur demeure l’insuffisance des moyens financiers pour relever les éventuels défis. Le ministre Sango a réitéré sa gratitude aux partenaires techniques et financiers, aux organisations non gouvernementales, aux institutions, aux collectivités territoriales, au secteur privé et à la société civile pour les efforts de financement consentis au développement de ce secteur de planification.