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Résistance aux antimicrobiens: la FAO et l’OMS recherchent un antidote

Publié le mercredi 6 mars 2019  |  Sidwaya
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© Sidwaya par DR
Transferts monétaires aux personnes vulnérables : les acteurs veulent harmoniser les approches
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organise, les 29 et 30 janvier 2019 à Ouagadougou, un atelier de validation de l’étude sur l’harmonisation des approches en matière de transferts monétaires au Burkina Faso.
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L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont organisé, un atelier régional sur la Résistance aux antimicrobiens (RAM) en Afrique de l’Ouest, du 4 au 5 mars 2019 à Ouagadougou.

700 000 personnes dans le monde meurent chaque année du fait de maladies liées à la Résistance aux antimicrobiens (RAM). Et, si rien n’est fait, ce nombre atteindra 10 millions en 2050 dont plus de 4 millions en Afrique. En vue donc de lutter efficacement contre ce phénomène qui constitue un véritable problème de santé publique, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a élaboré un plan d’actions (2016-2020). Dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan, elles organisent un atelier régional sur la RAM en Afrique de l’Ouest du 4 au 5 mars 2019 à Ouagadougou. L’objectif général de cette rencontre est, aux dires du représentant résident par intérim de la FAO au Burkina, Lofti Allal, d’examiner la situation actuelle dans la région ouest- africaine pour mieux identifier, hiérarchiser et harmoniser les initiatives et activités collaboratives pouvant contribuer à lutter efficacement contre la RAM et l’utilisation abusive d’antimicrobiens. Durant les deux jours de travaux, les participants venus de dix pays d’Afrique de l’Ouest s’évertueront à répondre à deux questions essentielles : comment générer des informations fiables et nécessaires pour adapter les activités aux besoins des pays de la sous-région en tenant compte des expériences spécifiques et comment améliorer la coordination et l’harmonisation des stratégies au niveau national et régional ? Pour M. Allal, trouver une réponse à la deuxième question est très important en ce sens que la lutte contre la RAM nécessite une approche multisectorielle.

Des conséquences sur l’économie

«Les efforts d’un seul pays ne peuvent ni empêcher ni éliminer le problème de façon efficace dans la mesure où un seul foyer épidémique impliquant un microorganisme résistant peut se propager rapidement au-delà des frontières et des régions et causer des dommages graves pouvant être irréversibles. Et ce, par le biais des échanges commerciaux et des mouvements de population», a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le partage d’expériences entre pays est important dans la mesure où les Etats sont à des niveaux différents dans la lutte contre la RAM, foi du représentant résident de la FAO. En effet, pendant que certains pays de l’Afrique de l’Ouest sont toujours au début de l’élaboration ou de la mise en œuvre de stratégies pour faire face au problème, d’autres comme le Ghana par contre sont des références en matière de lutte contre la RAM. Cette rencontre va donc permettre un partage des meilleures pratiques et des succès entre pays participants. La représentante résidente de l’OMS au Burkina, Alimata Diarra-Nama a salué la tenue d’un tel atelier qui va permettre de faire un pas de géant dans la lutte contre la RAM. Pour elle, le combat contre la résistance aux antimicrobiens est important en ce sens que le phénomène a des conséquences dommageables sur la santé des populations et sur l’économie des pays. «La RAM rend le traitement de certaines infections inefficace entrainant une mortalité accrue, des maladies plus graves ou prolongées ainsi que des problèmes de sécurité sanitaire des aliments», a-t-elle regretté. En sus, elle a noté que la RAM engendre des coûts plus élevés dans les traitements et les soins de santé. «Ce qui a un impact économique défavorable», a-t-elle déploré.

Nadège YAMEOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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