Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

G5-Sahel: neuf soldats maliens tués dans l’explosion d’une mine à Boulkessy

Publié le lundi 4 mars 2019  |  Aujourd`hui au Faso
Selon
© Autre presse par DR
Selon le ministre de la Défense du Niger, «la force G5 Sahel est prête à aller sur le front pour combattre le terrorisme».
Comment


Neuf soldats maliens de la force du G5-Sahel ont été tués vendredi dans l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule dans le Centre du Mali, a annoncé l’armée malienne sur son site internet. «Dans la matinée du vendredi 1er mars 2019, un véhicule de la compagnie FAMa (les Forces armées maliennes) du G5-Sahel a sauté sur un engin explosif improvisé à Boulkessy, dans la région de Mopti», a indiqué l’armée malienne. «Le bilan est de 9 militaires FAMa qui ont trouvé la mort», selon la même source.

Les cinq pays membres du G5 sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.Créée en 2014 notamment avec le soutien de la France, la force anti-djihadiste G5-Sahel, qui a eu du mal à trouver son financement, compte pour le moment 4 000 hommes pour un objectif d’un peu plus de 5 000 à terme. Son commandant est le général mauritanien Hanena Ould Sidi. La localité de Boulkessy où sont morts vendredi les neuf soldats maliens est située à la frontière avec le Burkina Faso.

L’attaque de vendredi a également fait «des blessés dont l’état nécessite des soins urgents», a affirmé à l’AFP une source militaire distincte. «Ce sont les terroristes qui ont posé les mines sur le passage des militaires. Ils sont les vrais ennemis de la paix et l’Etat doit tout faire pour les mettre hors d’état de nuire», a pour sa part affirmé un élu local. Il a accusé les «terroristes de continuer à commettre des crimes pour empêcher le retour de la paix».

En rappel, le drame a eu lieu non loin de la zone où 17 civils maliens ont été tués mardi dans l’explosion d’un cadavre piégé, a indiqué à l’AFP une autre source militaire. Des hommes qui manipulaient le cadavre d’un proche ont été tués par l’explosion d’engins enfouis dans le corps, dans la commune de Diankabou (centre), selon des sources militaire et locale.

«Le fait de piéger un cadavre dans le but de causer des victimes additionnelles est indigne et constitue un crime grave. Les auteurs d’une telle ignominie doivent être jugés et condamnés», a réagi jeudi le chef de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), Mahamat Saleh Annadif. Selon la Minusma, «au moins 10 personnes» avaient été tuées et deux autres blessées, «tous des hommes de la communauté dogon».
Commentaires

Dans le dossier

G5 Sahel
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment