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Art et Culture

Fespaco : "Duga", "Desrances" et "Résolution" distingués par les prix spéciaux

Publié le samedi 2 mars 2019  |  AFP
Fespaco
© Autre presse par DR
Fespaco 2019: l’Uemoa soutient la biennale à travers trois prix spéciaux
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Ouagadougou - Les films burkinabè "Duga" et "Desrances", et le film ivoirien "Résolution" ont été les principaux vainqueurs des prix spéciaux décernés vendredi au 26e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), remportant chacun deux trophées.

"Duga" (les charognards), d’Abdoulaye Dao et Hervé Eric Lengani, une acerbe critique sociale à travers l’histoire d’un cadavre que personne ne veut enterrer, a remporté le prix Signis de l’association catholique mondiale pour la communication (qui décerne également des prix à Cannes et à Venise) ainsi que le prix de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine).

"C’est un immense honneur. Et pour la promotion du film à l’international, ces prix pourront beaucoup nous aider", a déclaré Hervé Eric Lengani.

"Desrances" de l’enfant du pays Apolline Traoré a été récompensé des prix de l’Assemblée Nationale et de la Ville de Ouagadougou, suscitant des acclamations dans la salle bondée.

Plaidoyer pour les femmes, "Desrances" met en lumière le courage et la sagesse des femmes face à la folie des hommes, dans une fiction située pendant la tragique crise post-électorale ivoirienne de 2010-11.

"C’est le public qui vous fait et qui vous défait. Voilà une première victoire. On a fait le meilleur film qu’on pouvait, ce sera au jury de décider", a réagi Apolline Traoré, en référence à la cérémonie finale de remise des prix du festival samedi, au cours de laquelle sera décerné l’Etalon d’Or de Yennenga, la "palme d’or" du Fespaco.

"Résolution", de Boris Oué et Marcel Sangne, a reçu le prix de la Cedeao et le prix Félix Houphouët-Boigny, également sous les acclamations du public.

L’histoire du film, qui raconte la vie d’une femme battue par son mari, est entrée en résonance avec l’actualité du festival, où des femmes cinéastes ont dénoncé le harcèlement et les agressions sexuelles dont elles ont été victimes dans le cinéma africain.

"Fatwa", du Tunisien Ben Mohmound, l’histoire d’un père qui découvre que son fils décédé militait au sein d’un groupe islamiste radical, a reçu le prix de l’Union africaine, et une mention spéciale Signis.

de/sd
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