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Burkina Faso : 11 suspects en détention après le double attentat à Ouagadougou en mars 2018

Publié le samedi 2 mars 2019  |  Xinhua
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© aOuaga.com par A.O

Mardi 13 décembre 2016. Ouagadougou. Un ensemble d`organisations professionnelles des médias et de la société civile a organisé un sit-in silencieux de 13 mn à partir de 15h devant le palais de justice pour protester contre l`absence de justice dans le traitement du dossier Norbert Zongo à l`occasion du 18e anniversaire de l`assassinat de ce journaliste et de trois de ses compagnons. Photo : Maïza Sérémé, procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Ouagadougou
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Onze suspects ont été interpellés et incarcérés dans le cadre des enquêtes sur la double attaque terroriste qui a visé, le 2 mars 2018, l'ambassade de France à Ouagadougou et le siège de l'état-major des armées du Burkina Faso, a annoncé vendredi la procureure du Burkina Faso, Maiza Sérémé.

"A ce jour, onze personnes ont été interpellées, inculpées par le juge d'instruction et sont actuellement en détention préventive", a indiqué dans un communiqué Mme Sérémé, soulignant que ces personnes "soit sont des membres du groupe qui a perpétré les attaques, soit ont été en contact avec l'organisateur en chef présumé desdites attaques".

Le 2 mars 2018, deux attaques terroristes ont ciblé l'ambassade de France à Ouagadougou et le siège de l'état-major des armées, tuant huit militaires burkinabè, blessant 85 autres personnes et faisant d'énormes dégâts matériels.

Lors de l'assaut mené par les Forces de défense et de sécurité burkinabè, huit suspects avaient été abattus. Les attaques avaient été revendiquées par le groupe terroriste dénommé "le Groupe de soutien à l'Islam et aux Musulmans (GSIM, Nusrat al-Islam Wal-Muslim)" dirigé par le Touareg malien Iyad Ag Ghali.

Selon la Procureure, l'enquête "a permis d'identifier certains des terroristes abattus et d'établir d'une part que deux des moyens roulant utilisés pour attaquer les deux sites sont des fruits de vols à mains armées commis dans la ville de Ouagadougou et d'autre part que des connexions existent entre l'attaque du 2 mars 2018 et celle du Café Aziz Istanbul à Ouagadougou le 13 août 2017".

Plusieurs auditions ont été menées par le juge qui travaille toujours en synergie avec les enquêteurs par le biais des commissions rogatoires, et des inculpations sont toujours en cours, a-t-elle fait savoir.

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à une recrudescence des attaques terroristes, qui ont fait plus de 300 morts et de milliers de déplacés. La capitale Ouagadougou a été frappée trois fois en moins de deux ans.

Depuis le début de l'année, l'armée a multiplié les opérations antiterroristes, notamment dans le nord et l'est du pays. Quatorze provinces sur les 45 que compte le Burkina Faso sont sous état d'urgence depuis fin décembre 2018.
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