Ouagadougou - Le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) a organisé un panel jeudi, portant sur «les enjeux du cinéma burkinabè à l’ère du numérique» auquel ont pris part des cinéastes tels que Sékou Traoré et Apolline Traoré.
Pour la réalisatrice Apolline Traoré, le thème abordé au cours du panel est intéressant vue qu’il a permis aux uns et aux autres de faire la différence entre tout ce qui se passe dans le monde cinématographique.
Pour elle, le numérique facilite les réalisations de films cinématographiques en terme de rapidité mais ‘’la qualité reste la qualité ‘’.
Pour la réalisatrice burkinabè, le numérique est très couteux dans le domaine du cinéma et elle est contre le fait que les gens disent que le numérique est venu pour faciliter les productions de films puisqu’il demande des moyens financiers.
«Avec l’analogique, on a besoin de développer les pellicules des productions. Jusqu’à présent, on n’a pas encore eu la meilleure caméra numérique qui s’est approchée de l’analogique», a-t-elle avancé cependant.
A son tour, le réalisateur burkinabè Sékou Traoré a expliqué qu’à l’instar du son et de l’image, le numérique sera toujours dans le quotidien des producteurs de films cinématographiques.
Pour lui, il apporte une petite facilité et il n’est plus un enjeu en tant que tel car l’enjeu, c’est de faire des films de qualité qui respectent les normes professionnelles.
Pour la coordonnatrice du RIJ, Romaine Bakouan/Zidouemba, ce panel visait à créer le débat en vue de situer l’opinion publique sur le rendement des productions cinématographique en Afrique à l’ère du numérique et surtout au Burkina Faso.
Le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) est une organisation de professionnels des médias œuvrant à la promotion de la profession depuis sa création en 2001.