Les quotidiens burkinabè de ce jeudi abordent essentiellement, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) dont le cinquantenaire se tient actuellement, sans oublier des faits de société.
Img : Faits sociaux et cinéma se disputent la Une des quotidiens burkinabè
«Femmes nettoyeuses dans les services publics et privés : quand la galère le dispute aux agressions», affiche le quotidien privé Le Pays qui propose un reportage sur «des femmes excédées par leurs conditions de travail difficiles qui crient à l’aide».
Selon le journal, ces femmes nettoyeuses sont payées à des salaires dérisoires qu’elles ont bien souvent, de la peine à percevoir.
«Obligées de se lever à des heures indues pour être à leurs postes, ces braves dames sont exposées à toutes sortes d’agressions (vols, viols, etc.) et de maladies », fait remarquer Le Pays.
Pour sa part, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, consacre sa une au marché «sous-sol » à Bobo-Dioulasso (capitale économique du Burkina Faso), mettant en exergue «la nouvelle vie des femmes de l’ex-+léguémalogo+ (marché de légumes, en langue nationale dioula, Ndlr)».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle du «bras de fer entre le maire et le président du comité de gestion» du marché central de Bobo-Dioulasso.
Le même journal évoque la 26e édition du FESPACO, en faisant un zoom sur la Maison du Peuple de Ouagadougou, «cette rue marchande où les affaires ne … marchent pas vraiment».
De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, informe que dans le domaine de la créativité artistique, le FESPACO a reçu, hier mercredi, le prix international Miriam Makeba, remis par l’Algérie.
A ce sujet, Sidwaya précise que le prix Miriam Makeba a été créé en 2017 à Alger à l’occasion du Forum des créateurs africains et est doté d’un montant de de près de 58 millions de francs CFA (100 mille dollars).
Quant au journal Le Quotidien, il publie une interview du réalisateur sénégalais Alain Gomis, promoteur du Centre Yennega.
L’interviewé déclare que «le Centre Yennega se propose d’accompagner les jeunes cinéastes, hommes et hommes, vers l’insertion professionnelle».