Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui est en cours et la conférence de presse, animée, la veille, par l’opposition politique, sans oublier des faits divers.
[Img : Faits divers, cinéma et politique à la une des quotidiens burkinabè]
Dans sa rubrique « On murmure », le quotidien à capitaux publics Sidwaya parle d’un «mystérieux incendie à Koubouté (village situé dans la région du centre-sud)».
Selon le journal, les faits se sont passés dans cette localité située dans la commune rurale de Ziou, à 60 kilomètres à l’Est de Pô, où «le samedi 23 février dernier, un incendie bizarre s’est déclenchée dans la concession de la famille Ouéna».
A en croire l’auteur de l’article, le mystère de cet incendie réside dans le fait que, durant trois jours, le feu se rallume dans des ménages de la même concession chaque fois que les habitants parviennent à le maîtriser.
«La situation parait d’autant plus mystique qu’il n’y a pas d’électricité dans la concession et que les autres maisons sont à au moins 500 mètres de celle concernée», rapporte Sidwaya.
Le même journal renseigne que le magasin de la librairie DIACFA, situé côté Sud du grand marché de Ouagadougou, a pris feu le mardi 26 février 2019 aux environs de 9 heures 30 minutes, précisant que le bilan provisoire fait était de deux blessés légers et d’importants dégâts matériels.
Le sujet constitue la Une de L’Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso, sous le titre : «Incendie du magasin DIACFA librairie : On a eu peur d’un autre mardi noir à ‘’Rood-wooko’’ (autre appellation du grand marché de Ouagadougou, Ndlr)».
De son côté, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Rood-Wooko : Un incendie dans un magasin de la DIACFA», avant de faire remarquer que la scène observée hier «n’est pas sans rappeler l’incendie qui a ravagé le marché le 27 mai 2003».
Sur un autre chapitre, L’Observateur Paalga relate que la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) bat son plein.
Le confrère souligne que «cependant, quatre jours après le début du festival, des plaintes des festivaliers tournent en boucle », ajoutant que «la plus grande difficulté de cette édition reste le voyage des cinéastes».
Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, publie le programme du jour dans les salles de cinéma. Le journal indique qu’à propos de la rue marchande du FESPACO, «les clients se font attendre».
Pendant ce temps, Sidwaya rapporte qu’à la rue marchande de la maison du Peuple, il y a «de l’affluence, mais des vendeurs (sont) inquiets».
En politique, L’Observateur Paalga informe que lors de sa traditionnelle conférence de presse, l’opposition politique a demandé, hier mardi, des comptes au président Roch Marc Christian Kaboré, concernant certaines déclarations que celui-ci a faites, la semaine dernière en Allemagne au cours d’un entretien en marge d’une visite de travail et d’amitié à Berlin.
A ce propos, le journal Le Quotidien plaque à sa une ces propos de l’opposant, Alphonse Marie Ouédraogo : «Si le président Kaboré sait qui nous attaque, qu’il envoie le chercher, afin qu’il soit jugé, pour que les attaques cessent».