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Incendie à DIACFA librairie : deux blessés, d’importants dégâts

Publié le mercredi 27 fevrier 2019  |  Sidwaya
Incendie
© aOuaga.com par A. O
Incendie à DICFA matériel près du grand marché de Ouagadougou
Mardi 26 février 2019 à Ouagadougou. Incendie à DICFA matériel près du grand marché
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Le magasin de la librairie DIACFA, situé côté Sud du grand marché de Ouagadougou, a pris feu le mardi 26 février 2019 aux environs de 9 heures 30 minutes. Le bilan provisoire fait était de deux blessés légers et d’importants dégâts matériels.

La librairie DIACFA, située côté Sud du grand marché de Ouagadougou, a subi une grande perte. En effet, aux environs de 9 heures 30 minutes, le magasin de cette librairie, l’une des plus grandes de la capitale burkinabè, a pris feu. Le bilan provisoire fait état de deux blessés légers, le magasinier Edgar Bella et l’aide-magasinier, Alaric Zouré, tous évacués à l’hôpital et d’importants dégâts matériels. Le contenu du rez-de-chaussée est pratiquement réduit en cendre. Y étaient stockés des livres, des rames de papier, divers articles scolaires, a fait savoir le directeur général de DIACFA librairie, Joseph Fadoul. A la question de savoir combien se chiffraient les marchandises parties en flammes, il dit ne pas avoir la tête à cette évaluation des pertes matérielles.

«Pour moi, l’important c’est d’éteindre le feu et souhaiter qu’il n’y ait pas de victimes. Le matériel est secondaire par rapport à la priorité d’éteindre le feu et de sécuriser les lieux», a-t-il soutenu.
S’agissant de l’origine de l’incendie, M. Fadoul dit l’ignorer. Sauf que le premier à constater le feu, le magasinier, a crié «masse, masse, masse», a-t-il confié. Et d’ajouter que l’expertise de la police scientifique, présente sur les lieux, permettra de déterminer avec exactitude ce qui s’est passé.

Arrivés sur le site de l’incendie autour de 9 heures 50 minutes, les soldats du feu ont mis 4 heures pour venir à bout des flammes. Après une trentaine de minutes d’opération, les sapeurs-pompiers étaient à cours d’eau. 5 minutes plus tard, un troisième engin arrive en renfort, suivi d’un quatrième. Les flammes sont toujours vives. Les soldats du feu de l’aéroport international de Ouagadougou et de la SONABY sont appelés à la rescousse. Selon le commandant de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers, le colonel Ernest Kisbedo, l’opération d’extinction de l’incendie était compliquée pour deux principales raisons.

«Il n’y a pas d’accès pour pouvoir s’approcher au plus près du feu pour l’éteindre. Deuxièmement, il y a la matière qui brûle. Ce sont des papiers, des livres mais aussi de l’encre d’imprimantes et de photocopieurs. L’encre est comme de l’hydrocarbure », a-t-il expliqué. Pour lui, les flammes engendrées par l’encre sont comme un feu d’hydrocarbure et ne peuvent pas être éteintes par l’eau simple ; il faut donc des mixeurs. Les pompiers ont dû percer le mur de l’immeuble à plusieurs endroits pour maîtriser le feu. Pour le patron de la librairie, les problèmes d’accès sont liés à la proximité du magasin avec le marché central. «Comme on est au bord du marché, l’accès est un peu difficile. Il n’y a pas de problème d’entreposage, il y a un principal accès. L’accès à l’intérieur était difficile du fait que les flammes étaient assez fortes», a souligné Joseph Fadoul. Il a, par ailleurs, témoigné sa gratitude aux soldats du feu pour le travail abattu.

«Les sapeurs-pompiers étaient présents rapidement pour éteindre le feu. Ils ont été à la hauteur de la tâche comme on le dit. C’est sûr que tout n’était pas facile pour eux », a-t-il reconnu.

Le patron de la BNSP s’est également dit satisfait de l’action des différentes unités qui a permis de venir à bout de l’incendie. «Nous saluons la collaboration entre les sapeurs-pompiers de l’aéroport, de la brigade nationale et de la SONABHY, qui nous sont venu en aide avec des mixeurs pour pouvoir éteindre ce genre de feu», s’est-il réjoui. Le maire de Ouagadougou, Armand Béouindé, son premier adjoint, le directeur général de la Chambre de commerce, le PCA de Sidwaya, Victorien Aimar Sawadogo et le directeur général des Editions Sidwaya, Mahamadi Tiégna, ont apporté leur soutien aux responsables de DIACFA.

Mahamadi SEBOGO
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