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Scolarisation dans les zones à forts défis sécuritaires : le gouvernement prend le taureau par les cornes

Publié le vendredi 22 fevrier 2019  |  DCI/PM
Scolarisation
© Autre presse par DR
Scolarisation dans les zones à forts défis sécuritaires : le gouvernement prend le taureau par les cornes
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Sous la présidence du Premier Ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, les acteurs de l’éducation sont réunis depuis ce jour 21 février 2019, autour d’un atelier de validation d’une stratégie nationale de scolarisation des élèves des zones à forts défis sécuritaires. Cette stratégie était vivement attendue dans les zones concernées par les incessantes attaques et menaces terroristes qui ont fait fermer tant de temples du savoir, privant ainsi les enfants de leur droit à l’éducation.

Les élèves des zones à forts défis sécuritaires qui ont déserté les salles de cours du fait des attaques et menaces terroristes vont reprendre bientôt le chemin de l’école et cela de façon durable. En effet, un atelier dont la finalité est de valider une stratégie nationale de scolarisation des élèves de ces zones à forts défis sécuritaires (Sahel, le Nord et l’Est) a ouvert ses portes ce jour 21 janvier 2019, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

Pour le Chef du gouvernement, cette activité est une suite logique de sa Déclaration de Politique Générale du lundi 18 février 2019 dans laquelle il déclarait que : « pour le cas spécifique de l’éducation dans les zones à forts défis sécuritaires, le gouvernement allait finaliser une stratégie de leur scolarisation et allait s’atteler à sa mise en œuvre diligente avec le soutien des partenaires et autres parties prenantes ».

Ainsi avec cet atelier qui doit déboucher sur une stratégie consensuelle et pertinente, c’est l’amorce pour la reprise totale de la scolarisation sur toute l’étendue du territoire national. Le peuple burkinabè n’acceptera pas l’obscurantisme de ses enfants qui constituent la relève. Alors tout doit être mis en œuvre pour leur apporter le savoir.

« En s’attaquant à l’institution scolaire, socle de notre Nation, berceau dans lequel nous forgeons l’avenir de notre pays, les forces du Mal ont le macabre dessein de recouvrir le Burkina Faso du voile de l’obscurantisme », a dit le chef du gouvernement » a indiqué le Chef du gouvernement.

Selon lui, l’avenir des enfants du Burkina Faso, où qu’ils se trouvent, ne saurait être sacrifié, quelle que soit l’adversité. Pour ce faire, il a affirmé que des actions vigoureuses sont entreprises par nos Forces armées nationales et des forces de sécurité intérieure afin que le projet funeste des forces obscurantistes connaisse un échec. Et l’élaboration de la stratégie de l’éducation dans les zones à forts défis sécuritaires, participe à cette lutte

Le document soumis à la validation des participants a été élaboré de manière inclusive, avec la participation de l’ensemble des partenaires et parties prenantes. Il intègre à la fois des démarches et des approches innovantes à mettre en œuvre dans ces zones pour que les principaux bénéficiaires, que sont les apprenants, comblent rapidement les retards dans les apprentissages.

L’éducation constitue un défi pour les autorités burkinabè au plus haut sommet. Le Premier ministre l’a encore rappelé lors de l’ouverture de cet atelier : « la batterie de mesures prises par le Chef de l’Etat dès son accession à la magistrature suprême au profit de l’éducation telles que, la gratuité de l’éducation, le développement de l’Enseignement et la Formation techniques et professionnels, le développement de l’enseignement des Sciences, de la technologie et de l’enseignement des mathématiques, de l’Education non formelle et le retour des bourses scolaires ».

Les autorités sont de cœur avec les populations de zones qui seront couvertes par la stratégie dira Christophe Joseph Marie Dabiré « j’ai une pensée pour l’ensemble des acteurs du système éducatif notamment les enseignants, les élèves et les parents d’élèves des zones à forts défis sécuritaires. J’ai pris la pleine mesure de la situation qu’ils vivent au quotidien et je voudrais les rassurer que mon gouvernement en est très sensible et travaille d’arrache-pied pour y apporter des solutions définitives ».

Quant à la chef de file des partenaires techniques et financiers, Mme Anne Vincent, elle a mentionné que les PTF félicitent et soutiennent l’initiative de la stratégie qui selon elle, prend en compte toutes les sensibilités.

Tout en reconnaissant que la situation sécuritaire est certes préoccupante, elle a signalé que les partenaires financiers et techniques travailleront aux côtés du Gouvernement et du peuple burkinabè, afin de relever les défis du moment. Une chose est de disposer d’une stratégie innovante, une autre de réussir sa mise en œuvre. C’est pourquoi, appel a été lancé aux départements ministériels concernés par la mise en œuvre de cette stratégie afin que chacun joue pleinement sa partition à l’effet de garantir sa réussite au grand bonheur des futurs bâtisseurs de la nation burkinabè.
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