La région Est du Burkina Faso ,regorge d’une végétation abondante propice au développement de la faune, avec des espèces animalières protégées telles que les éléphants.
Les groupes terroristes qui sévissent périodiquement dans la partie nord du pays, ont commencé en 2018, à se déployer dans la zone forestière de l’Est.Ils y mènent, non seulement ,des attaques terroristes contre des civils et Forces de Défense et de Sécurité(F.D.S), mais aussi, s’adonnent au braconnage de pachydermes.
Sur 11 zones de chasse dans la région, les terroristes en ont incendié 6.Selon les services forestiers, les terroristes abattent de façon horrible des éléphants, pour extraire des quantités d’ivoire, qu’ils écoulent sur le marché asiatique.
Le commerce de l’ivoire étant sous contrôle pour la sauvegarde des éléphants, les services internationaux de police des frontières terrestres, maritimes et dans les aéroports ,en collaboration avec ceux du Burkina ,devraient pouvoir mener des fouilles et investigations minutieuses ,pour appréhender les terroristes trafiquants d’ivoire et leurs complices marchands.
Car, ce trafic constitue l’une des sources de financement du terrorisme.Les FDS du Burkina dans leur combat pour la protection des citoyens contre les attaques terroristes, devraient aussi veiller à déloger les terroristes de la zone forestière de l’Est, afin de stopper le péril faunique.