Des manœuvres antiterroristes auxquelles prennent part près de 2 000 militaires de 33 pays d'Afrique, d'Europe et d'Amérique ont débuté lundi à Kamboinsin dans la périphérie de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso.
Cet exercice dénommé "Flintlock" qui va durer jusqu'au 1er mars, a pour but de "consolider l'approche globale de la gestion des conflits et des crises engendrés par le phénomène du terrorisme en améliorant les mécanismes de collaboration et d'assistance au profit des populations victimes".
Selon le ministre burkinabè de la Défense Chériff Sy, Flintlock 2019 s'inscrit dans une situation sécuritaire dans l'espace sahélo-saharien, marquée par une récurrence des activités des groupes armés terroristes au centre du Mali, au Niger, et au Burkina Faso, et qui constitue un sujet de préoccupation majeure pour ces Etats.
Cette situation "nous rappelle la fragilité de nos espaces respectifs face au fléau de l'insécurité que constituent la menace terroriste, la criminalité organisée et les trafics d'armes et de drogues", a-t-il ajouté précisant qu'il est "impérieux de mobiliser nos savoir-faire afin d'envisager des actions urgentes et saisir l'opportunité pour construire une vision collective dans la réponse à y apporter".
De nombreux pays africains font face au terrorisme depuis plusieurs années.