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Burkina Faso : liberté provisoire aux 50 étudiants détenus
Publié le samedi 24 aout 2013   |  Xinhua


Deuxième
© aOuaga.com par A O
Deuxième audience du procès de 50 étudiants au Burkina Faso
Mardi 20 août 2013. Ouagadougou. Tenue de la deuxième audience du procès des étudiants interpellés au cours de la manifestation consécutive à la fermeture des cités et restaurants universitaires au début du mois d’août.


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OUAGADOUGOU, -- La Cour d'appel de Ouagadougou a accordé, vendredi à Ouagadougou, la liberté provisoire aux 50 étudiants prévenus incarcérés suite aux manifestations consécutives à la fermeture des cités universitaires.

C'est sous les ovations de leurs camarades venus les soutenir et la satisfaction des avocats de la défense que les prévenus ont quitté le Palais de justice en attendant la suite réservée à leur dossier.

Le Tribunal de Grande instance de Ouagadougou (TGI), rappelle- t-on, avait refusé une première fois de leur accorder une liberté provisoire en son audience en date du 13 août 2013 parce que les avocats de la défense avaient évoqué une exception d' inconstitutionnalité de la loi sur la casse.

A la demande du parquet le 20 août 2013, soit une semaine plus tard, la Chambre correctionnelle du TGI avait refusé une seconde fois de leur accorder une liberté provisoire en invoquant son incompétence.

Arrêtés le 1er août 2013 pour avoir violemment manifesté leur mécontentement suite à la fermeture des cités et restaurants universitaires pour réfection, les étudiants avaient réquisitionné, puis incendié et saccagé des véhicules appartenant à l'Etat et au privé.

La procédure judiciaire engagée à cet effet leur reprochait des actes de vandalisme, des coups et blessures volontaires à force de l'ordre et des destructions des biens de l'Etat. Même si les étudiants ont recouvré la liberté, il n'en demeure pas moins, a indiqué la partie défense, qu'à tout moment ils peuvent revenir encore devant la justice pour la suite de leur dossier, car la procédure n'est pas totalement close.

« Il faut attendre la décision du Conseil constitutionnel », a prévenu très amer un des avocats de la défense, Me Farama, ajoutant que ce procès est une défaite de la justice burkinabé qui aurait pu faire l'économie de tout ces balbutiements.

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