Deux militaires burkinabè dont un médecin, ont perdu la vie, jeudi à Djibo, dans la province du Soum, région du Sahel, suite à l’explosion d’un corps piégé qui a fait également six autres blessés, annonce un communiqué de l’armée parvenu vendredi à APA.
Le texte signé du Directeur de la communication et des relations publiques des armées, précise que parmi les six blessés, trois sont dans un état grave.
«Suite à la découverte d'un corps sans vie habillé en tenue militaire, à environ quatre (04) kilomètres à la sortie Sud de la ville de Djibo, une équipe des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) s'est déployée ce jour 14 février 2019 aux environs de 14 heures sur les lieux pour les formalités et constatations d’usage», note le communiqué, qui ajoute que «ledit corps qui s'est avéré être un piège a explosé lors de sa manipulation».
Le Chef d'état-major général des armées, à travers le communiqué, présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Les attaques terroristes sont devenues récurrentes au Burkina Faso, notamment dans les régions de l’Est, du sahel et du Nord du pays, frontalières avec le Mali et le Niger.
Les terroristes utilisent des méthodes divers (incendies, fusillades, mines explosives artisanales…) pour faire des victimes au sein des FDS et des civils.
Cependant, c’est la première fois que la méthode de corps piégé est utilisée par les assaillants, d’où la vive émotion et l’indignation des populations exprimées dans les médias et sur les réseaux sociaux.