Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement a organisé la première session du comité de revue du Programme national pour la gestion intégrée des ressources en eau (PN-GIRE), le jeudi 7 février 2019, à Ouagadougou.
A deux ans de la fin de la première phase de mise en œuvre du Programme national pour la gestion intégrée des ressources en eau (PN-GIRE : 2016-2030), les acteurs se disent satisfaits de l’opération. Le jeudi 7 février 2019, le ministère de l’Eau et de l’Assainissement a organisé la première session de l’année du comité de revue du PN-GIRE à Ouagadougou. Au cours de la session, les participants ont relevé 1000 actions inscrites dont 790 exécutées soit un taux d’exécution physique de 79% et celles financières de plus de 60% à la date du 31 décembre 2018. Selon le président du comité de revue du PN-GIRE, Alassoun Sori, il s’agit pour cette session, d’adopter le Plan de travail et du budget (PTB) 2018, celui de 2019 du PN-GIRE, les plans de passation des marchés, de proposer de nouvelles recommandations, etc. Les défis en matière de GIRE, a-t-il laissé comprendre, sont énormes et complexes. C’est pourquoi il a insisté sur la responsabilité du gouvernement à assurer la protection et l’accès durable des ressources en eau à tous les usagers. A l’entendre, ce souci de l’exécutif interpelle aussi chaque individu ou groupe d’individus à s’investir dans la réussite du programme. Par ailleurs, le président du comité de revue du PN-GIRE a salué l’accompagnement des différents partenaires. Le Secrétaire permanent pour la GIRE (SP/GIRE), Moustapha Congo a indiqué que le PN-GIRE vise l’amélioration des ressources en eau pour les populations et les écosystèmes. En vue d’atteindre cet objectif, il a indiqué que sur l’étendue du territoire, des bassins hydrographiques, des comités locaux de gestion de l’eau, des agences et un conseil national de l’eau ont été mis en place. De son avis, après deux décennies d’engagement du Burkina Faso dans le processus GIRE, c’est un satisfécit qui se dégage avec à la clé, la résolution de diverses questions liées à la gestion des ressources en eau. « En termes de recettes nationales, le programme a généré près de 600 millions F CFA », a ajouté Moustapha Congo. Il a également fait cas de la police de l’eau qui, selon lui, couvre dix régions sur les 13 et elle mène des actions de sensibilisation sur le terrain à l’endroit des bénéficiaires. Le secrétaire permanent pour la GIRE a invité à une pérennisation des cadres de gestion de l’eau, dans l’optique d’assurer la qualité de l’eau souvent menacée par la pollution minière et industrielle.