La Force conjointe du G5 Sahel a besoin d’un financement de 2,4 milliards d’euros (1.574,2 milliards de FCFA) pour être opérationnelle, a déclaré dimanche à Ouagadougou le secrétaire permanent de l’organisation.
Selon Mamane Sambo Sidikou, qui s’adressait au Conseil des ministres du G5 Sahel, la mobilisation de cette somme constitue un défi pour l’institution en cette année 2019.
Le secrétaire permanent du G5 Sahel a, toutefois, rappelé que d’importants acquis ont été enregistrés en 2018 sur les plans sécuritaire et économique.
A ce propos, il a cité l’adoption du manuel de procédure spécifique du fonds fiduciaire pour la Force conjointe G5 Sahel ainsi que les décisions de création des comités de soutien et de contrôle dudit fonds.
Le Conseil des ministres se tient en prélude à la 5e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel prévue mardi dans la capitale burkinabè.
Cette rencontre au sommet se tiendra après celles de N’Djamena en novembre 2015, de Nouakchott en 2016, de Bamako en février 2017 et de Niamey en février 2018.
Organe suprême du G5 Sahel constitué de cinq Etats membres (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad), la Conférence des chefs d’Etat fixe les grandes orientations et les options stratégiques de l’organisation. Elle assure la tutelle politique et la gestion des interfaces politiques de toutes les actions de développement et de sécurité des pays du G5 Sahel.
A l’ouverture des travaux, le chef de l’Etat burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, remplacera son homologue nigérien, Mahamadou Issoufou, à la présidence en exercice du G5 Sahel.