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Bilan du drame de Yirgou : «Il n’y a aucun intérêt à cacher des chiffres », selon le ministre de la sécurité

Publié le samedi 2 fevrier 2019  |  Sidwaya
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© FasoZine par DR
Rémis Fulgance Dandjinou, ministre en charge de la Communication
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Une session ordinaire du Conseil des ministres s’est tenue le vendredi 1er février 2019 à Kosyam sous la présidence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. Plusieurs dossiers étaient à l’ordre du jour.

Deux jours après celui du mercredi 30 janvier 2019, le gouvernement était encore réuni en conseil des ministres, le vendredi 1er février à Kosyam sous l’égide du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Au terme du Conseil, le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a soutenu qu’au titre du secrétariat général du gouvernement, un décret portant attribution des départements ministériels et un autre portant intérim au sein du gouvernement. Au titre du ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, l’Exécutif a adopté un rapport relatif au forum national de la diaspora tenu du 11 au 13 juillet dernier. « Le Conseil a adopté les conclusions du forum et des instructions ont été données aux ministres concernés de mettre en œuvre les termes de référence (TDR) du dossier, afin de rendre effectives trois recommandations de ce forum. Il s’agit de l’élaboration d’une politique nationale de la diaspora, la mise en place de réseaux professionnels des Burkinabè de l’extérieur et du renforcement des capacités opérationnelles du ministère en charge de la question », a expliqué le ministre Dandjinou.

Sur des questions d’actualité, le ministre de la Sécurité, Ousseni Compaoré, a précisé que le gouvernement prend « très au sérieux » la situation sécuritaire au Sahel et à l’Est du pays. « Nous travaillons nuit et jour et sans relâche à ce que toutes ces attaques cessent. Nos frontières sont immenses, … notre stratégie est d’éradiquer la ricine du mal et cela ne peut se faire en deux ou trois jours. Le président du Faso a donné des indications claires et précises et nous travaillons sans relâche à la sécurisation du territoire », a-t-il dit. Le ministre Compaoré a d’ailleurs salué la tenue à Ouagadougou du 31 janvier au 5 février 2019 de la 5e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel qui, pour lui, est une opportunité qui s’offre aux cinq pays, pour mettre en commun leurs stratégies et ressources « afin d’en finir une bonne fois pour toute avec le terrorisme ». Le ministre de la Sécurité a aussi confirmé les informations sur le largage d’engins explosifs dans le Centre-Est. « Des enquêtes sont en cours pour déterminer l’origine de ces engins qui ont été largués sur notre territoire », a-t-il fait savoir. Quant au bilan de 210 morts du drame de Yirgou, récemment donné par le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), Ousseni Compaoré a estimé que quand l’enquête qui est en cours aboutira, les chiffres officiels seront communiqués. « Il n’y a aucun intérêt à cacher des chiffres. C’est un malheur qui nous a frappé », a-t-il lancé.

La 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 23 février au 2 mars prochain. A trois semaines de la biennale du cinéma africain qui fête également son cinquantenaire, le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango a rassuré que toutes les dispositions ont été prises pour que l’événement se déroule dans des conditions optimales. Du point de vue de la mobilisation des ressources, a-t-il poursuivi, l’Etat a débloqué sa partition d’un milliard de francs CFA et les partenaires (habituels et nouveaux) sont mobilisés pour l’accompagner. Des personnalités comme le président de la commission de l’Union africaine, la directrice générale de l’UNESCO, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et l’invité d’honneur, le président rwandais Paul Kagamé, ont confirmé leur présence, foi du ministre Sango. Pour les questions sécuritaires, le ministre en charge de la culture s’est voulu rassurant. « En novembre 2018, nos forces de défense et de sécurité, en une seule semaine, ont garanti la sécurité des personnes qui ont pris part à la fois au SIAO, aux Récréatrales et au Tour du Faso. .. Il n’y a donc pas de raison qu’il y ait des soucis avec le FESPACO », a-t-il relevé. Il a toutefois invité les festivaliers au respect strict et rigoureux des consignes qui leur seront donnés.

Jean-Marie TOE
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