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Massacre de Yirgou : 210 morts à ce jour, selon le Collectif contre l’impunité

Publié le vendredi 1 fevrier 2019  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
210 morts dans les tueries de yirgou selon le collectif contre l`impunité
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Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CICS) a animé vendredi une conférence de presse ce vendredi 1er février 2019 sur le massacre de Yirgou, dans la commune de Barsalgho. Selon les conférenciers, on déplore à ce jour 210 morts.

Environ un mois après les évènements de Yirgou, débutés le jour de l’an 2019 suite à l’assassinat du chef de village et de son fils ainé et qui a suscité la tuerie par des kolgwéogo des membres de la communauté peule, le décompte macabre se poursuit.

Alors que le gouvernement établissait un dernier bilan de 49 morts, une liste nominative de 108 victimes décédées circulait ces derniers jours sur la toile. Mais comme pour ajouter à l’indignation des populations, le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) lors d’une sortie médiatique ce vendredi 1er février a avancé des chiffres très loin de ces deux là. Tenez-vous bien ! 210 personnes sont mortes dans les tueries de Yirgou selon le CISC qui dit avoir obtenu ces chiffres après un recensement « rigoureux » de ménage à ménage.

''Si le génocide de Yirgou n'est pas puni, tous les commanditaires répondront de crime contre l’humanité'' a martelé Hassan Barry, président du Collectif.

Les conférenciers du jour ne sont pas passés par quatre chemins pour exiger justice et aussi un démantèlement du groupe d’autodéfense kogwéogo, considéré comme l’auteur de ces exactions. «Les koglweogos ont mis tout en œuvre pour cacher les corps dans des puits perdus pour effacer les preuves. Ils ont tout mis en œuvre pour éviter que peu de personnes puissent s'échapper » a déclaré Daouda Diallo, porte-parole du Cisc avant de relever : ce massacre a été planifié et organisé. Et Maitre Ambroise Farama, avocat des familles des victimes, de préciser : « tout a commencé à partir du 3 décembre 2018, les groupes d’auto défenses kogleweogo ont procédé par des fouilles des domiciles des peulh pour vérifier s’ils avaient des armes blanches ou de guerre ». Et d’indiquer que ce massacre n’est rien d’autre qu’un «génocide» avant de réclamer justice.

Halima K

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