Depuis 2012, le canadien Iamgold qui exploite la mine d’Essakane au Burkina Faso, prépare les employés locaux à occuper des postes stratégiques, jadis réservés aux expatriés. Retour sur une expérience concluante.
Alors que la société civile reproche à nombre de groupes miniers de réserver les postes de cadres à des expatriés, la compagnie canadienne Iamgold, qui exploite la mine d’or d’Essakane au Nord du Burkina Faso, met en oeuvre un « programme de développement de la relève » (PDR) depuis 2012. Son but : transférer les connaissances des employés expatriés et vers les employés nationaux à haut potentiel afin de leur permettre d’occuper des postes clés au sein de la mine.
« Beaucoup d’employés n’y croyaient pas au début. Aujourd’hui, les résultats démontrent le contraire, et l’engouement autour du PDR va grandissant », résume Oumar Toguyeni, vice-président régional du groupe minier. Implémenté dans un contexte de manque criant d’expertises locales comme les postes d’ingénieurs géologues, d’ingénieurs miniers ou de mécaniciens industriels, le programme a eu le mérite d’attirer les Burkinabè vers ces postes.... suite de l'article sur Jeune Afrique