Le Conseil des ministres de ce mercredi 30 janvier 2019 s’est tenu sous la présidence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré.
Selon le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, qui a fait le résumé, au sortir de la rencontre, deux points étaient inscrits à l’ordre du jour :
– L’ORGANISATION DU TRAVAIL GOUVERNEMENTAL ;
– LA QUESTION DU TRAIN DE VIE DE L’ETAT.
Sur le premier point, « les ministres ont été instruits sur l’organisation du travail gouvernemental afin que les résultats tangibles puissent être apportés aux préoccupations des Burkinabè », a souligné le porte-parole du gouvernement.
En ce qui concerne le second point, le ministre Dandjinou a confié que les échanges ont porté sur les mesures nouvelles relatives au train de vie de l’Etat. Et à ce propos, une commission a été mise en place pour recueillir l’ensemble des points de vue, avec en vue, dans les deux prochaines semaines, des mesures fortes.
Quant aux communications orales, Rémis Dandjinou a évoqué la tenue, à Ouagadougou, le 5 février 2019, de la 5è session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel. Et en prélude à cette rencontre, la réunion des experts et celle des ministres respectivement du 31 janvier au 1er février et le 3 février.
Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a fait état de ce que les services de santé ont relevé le décès de 25 personnes, dans la province de la Tapoa. Et il s’est avéré, à la lumière des examens, que cela soit probablement lié à la méningite.
Mais, pour l’heure, les examens sont en train d’être approfondis afin d’avoir des informations plus précises sur la nature de la maladie. Par conséquent, le ministre Dandjinou invite les populations à la prudence et d’avoir surtout le réflexe de la consultation dans un centre de santé en cas de fièvre. D’ores et déjà, des mesures vaccinales sont déjà en préparation pour parer à toute éventualité.
En attendant ce vendredi pour le prochain Conseil des ministres, Rémis Dandjinou, interpellé sur la question de Yirgou, a invité ses compatriotes à éviter le piège de l’amalgame et de la stigmatisation qui est tendu par les terroristes et exhorté chaque Burkinabè, où qu’il soit, à travailler à consolider « notre vivre-ensemble ».
DCPM/Ministère de la Communication
et des relations avec le Parlement