Le ministère du commerce de l’industrie et de l’artisanat et ses partenaires organisent à Ouagadougou, un atelier au profit de plusieurs acteurs. Ouvert ce mardi 29 janvier 2019, il permettra aux experts de renforcer les capacités des acteurs du dispositif d’amélioration du climat des affaires au Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Arouna Kaboré, ministre du commerce de l’industrie et de l’artisanat.
Avant 2010, le Burkina Faso était classé 4ème des cinq(5) pays réformateurs les plus constants au monde. Depuis cette date, le pays des Hommes Intègres a régressé. Actuellement le pays est classé 151ème sur 190 économies évaluées dans le rapport Doing Business de 2019. Toujours au niveau mondial, seuls les indicateurs « création d’emploi » 26ème rang et « octroi d’un permis de construire » 51ème rang sont dans le top 100 mondial. Au niveau de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain(UEMOA), le Burkina Faso occupe désormais la 6ème place sur les huit(8) pays que compte l’institution.
C’est fort de ce constat que ‘’ le gouvernement a décidé d’adapter le « sprint » que nous avons très bien dominé de 2005 à 2010 en une « course de fond »’’ dira Arouna Kaboré. Ce qui devrait selon lui, faire regagner au Burkina Faso, sa place de leader et se hisser dans le top 50 du classement mondial.
Pour y arriver, les participants auront droit à plusieurs modules tout au long de cet atelier. Il s’agit entre autre de la méthodologie d’évaluation Doing Business au titre des indicateurs transfert de propriété, raccordement à l’électricité, paiement des impôts et taxes, commerce transfrontalier et exécution des contrats. Les instruments d’enquête de la Banque Mondiale et les outils de veille et de suivi des réformes, seront également enseigné aux participants.
Le ministre Arouna Kaboré, a exhorté les participants à beaucoup d’engagement et d’assiduité lors des travaux, afin de leur permettre de s’approprier la méthodologie « Doing Business ».
Cette rencontre est rendue possible grâce au soutien du groupe de la Banque Mondiale, de la Maison de l’Entreprise, de l’Agence Burkinabè des Investissements et du Projet d’appui à la transformation de l’économie et à la création d’emploi(PATECE).