Le jeudi 22 août 2013 s’est tenue, à Ouagadougou, l’assemblée générale du Syndical national des orpailleurs artisanaux et traditionnels du Burkina (SYNORARTRAB). Présidée par le secrétaire général de l’Organisation nationale des syndicats libres, Paul Kaboré, cette rencontre a permis aux participants, venus des treize régions du pays, de se pencher sur les préoccupations de l’heure dans le secteur minier.
« Quelle stratégie menée pour le bon fonctionnement des activités des orpailleurs ? ». Telle a été la principale question à l’ordre du jour de l’Assemblée générale (AG) du Syndical national des orpailleurs artisanaux et traditionnels du Burkina (SYNORARTRAB) tenue le 22 août dernier à Ouagadougou. Cette rencontre s’est tenue, selon les organisateurs, dans un contexte national marqué par de nombreux problèmes rencontrés par leurs membres : persistance d’intervention des forces de l’ordre sur les sites aurifères, arrestations et emprisonnements de leurs militants sur ordre des détenteurs d’autorisation d’exploitation artisanale, etc. Ces problèmes qui n’ont pas été sans conséquences pour les travailleurs de ce syndicat méritent de trouver vite des solutions. Pour ce faire, les participants ont interpellé les autorités en vue d’un « regard plus attentif » et de leur implication pour les prises de décisions sur l’orpaillage et les textes qui régissent le secteur des mines. De même, ils ont appelé à la suppression des permis d’exploitation au profit des permis d’achats. Les échanges ont également permis de dénoncer les comportements actuels et le bilan du respect des cahiers des charges des détenteurs d’autorisation d’exploitation, a expliqué le président du SYNORARTRAB, Mahamoudou Rabo. Des modalités de mise en œuvre et de suivi-évaluation des décisions de l’AG ainsi que des recommandations ont été formulées pour améliorer les conditions des travailleurs miniers.