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Le Pays N° 5426 du 23/8/2013

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Comité d’action pour le peuple : « Certains ministres sont obligés de se coiffer sur l’avenue Kwamé N’Krumah »
Publié le vendredi 23 aout 2013   |  Le Pays


Conférence
© Autre presse par Bénéwindé Bidima
Conférence de presse du Comité d`action pour le peuple (CAP) sur la situation nationale
Jeudi 22 août 2013. Ouagadougou. Le Comité d`action pour le peuple (CAP) a animé une conférence de presse pour donner sa lecture de la situation nationale marquée notamment par les débats sur la mise en place du Sénat, la crise dans les cités universitaires


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Le Comité d’action pour le peuple (CAP) a animé un point de presse, le 22 août 2013 à Ouagadougou au Centre national de presse Norbert Zongo. Pour ce mouvement né en avril 2013 d’un regroupement de partis politiques et d’Organisations de la société civile ayant en partage un « engagement citoyen », toute la richesse du pays est accaparée par le clan au pouvoir, y compris… le secteur de la « coiffure ».

Le Comité d’action pour le peuple (CAP) dit combattre l’institution d’une dynastie au Burkina Faso, qui se traduit, selon lui, par l’appropriation de toute la richesse par le clan au pouvoir « qui se retrouve dans tous les secteurs d’activités économiques comme les Bâtiments, les travaux publics ou même la coiffure ; et certains ministres sont obligés de se coiffer sur l’avenue Kwame N’Krumah ». Le comité l’a fait savoir au cours d’un point de presse organisé le 22 août dernier au Centre de presse Norbert Zongo.

Ce mouvement, né en avril 2013, se veut un engagement citoyen qui lance un appel afin que « tous les Burkinabè se lèvent comme un seul homme pour faire barrière à cette mise sous coupe réglée de notre pays et de notre peuple par un système de gouvernance qui défend essentiellement les intérêts d’une famille et d’un clan constitués autour d’elle ». Constituent la nomenclature du mouvement dénommé Comité d’action pour le peuple (CAP) : l’association Elite africaine, le Comité du peuple pour l’action, la Convention pour la démocratie sociale, la Convergence de l’espoir, Le Faso Autrement, le Mouvement du 21 avril, le Mouvement contre la modification de l’article 37, NA GNEETI, le Parti pour la démocratie et le socialisme /parti des bâtisseurs, le parti pour la renaissance, le Parti pour le développement et le changement, le Parti pour l’unité nationale et le développement, Prit Lannaya, l’Union des démocrates pour le progrès social et l’Union pour la renaissance/ parti sankariste.

« L’opposition burkinabè a grandi »

Pour Etienne Traoré et ses camarades, le prédisent Blaise Compaoré peut encore avoir une sortie honorable, mais, à les entendre c’est l’après-Kosyam qui les inquiète. Assurant qu’il n’y a aucun hiatus entre leur démarche et celle du chef de file de l’opposition, le CAP, qui se veut une structure de veille sur la démocratie, assure que l’opposition burkinabè a grandi et que Blaise Compaoré ne peut plus « la piéger ». Sur la question du Sénat qu’il voit « comme un passage vers la modification de l’article 37 de la Constitution burkinabè », le CAP le récuse, modifié dans sa constitution ou pas.

Boureima DEMBELE



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