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Crise scolaire: Les élèves de Ouagadougou demandent la reprise des évaluations

Publié le vendredi 25 janvier 2019  |  AIB
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© Sidwaya par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Crise de l’éducation : des élèves, en médiateurs entre protagonistes
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Ouagadougou – Les élèves de la ville de Ouagadougou ont organisé jeudi, une marche pour demander au gouvernement de satisfaire la revendication de la Coordination nationale du syndicat des enseignants (CNSE) afin de permettre la reprise des évaluations.

Ils sont sortis nombreux, les élèves des différents établissements de la ville de Ouagadougou pour demander au gouvernement la reprise des évaluations dans les classes.

Lors de la marche, l’on pouvait lire sur les pancartes, ‘’les élèves ont besoin des évaluations’’, ‘’PUPILS need EVALUATION’’, des feuilles blanches sans écriture (symbole d’absence de note).
Les manifestants ont expliqué leur mécontentement par le fait qu’ils n’ont pas de notes du 1er trimestre.

Le Coordonnateur de l’association des élèves de Ouagadougou (AESO), Dramane Sankara a indiqué que leur présence au ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation est ponctuée la remise d’une déclaration au ministère de tutelle sur la crise éducative.
«Il y a deux mois que la crise perdure, deux mois sans évaluation alors que ce trimestre est déjà épuisé et nous sommes presqu’à la moitié du second trimestre», a-t-il déploré.

Dramane Sankara invite le nouveau chef du gouvernement à sauver l’année scolaire car ils en ont marre de cette longue crise dans le système éducatif burkinabè.

Le Coordonnateur de l’AESO a insisté sur la nécessité de reprendre les évaluations dans les Lycées car, a-t-il fait observer, «nous craignons une année blanche».

Pour sa part, le Secrétaire général du ministère de l’éducation, Kalifa Traoré est rassurant : «je pense avoir puisé l’essentiel de votre message et je le transmettrai à qui de droit».
Un protocole d’accord avait été signé entre le gouvernement et la CNSE le 27 janvier 2018, mais selon les responsables syndicaux, à l’heure actuelle, certains points de revendication ne sont pas pris en compte par les autorités.

KZ/ak
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