Ouagadougou – L’Association du réseau des industries de la mode du Burkina Faso (RIM-BF) qui totalise sept mois d’existence, s’est engagée à nouveau mardi, à promouvoir l’industrie de la mode et du textile sur toutes les chaines de valeurs au Burkina Faso.
Selon la présidente du RIM-BF Korotimi Dao (Koro DK), sa structure s’appuie sur l’exécution des plans annuels à savoir la professionnalisation du secteur, la mutualisation des ressources et des compétences, la promotion des œuvres et des acteurs de la mode.
Mme Dao qui s’exprimait devant des journalistes, a souligné que l’adhésion à ce réseau est conditionnée par le paiement des droits fixés à 100.000 FCFA payable une seule fois avec une cotisation annuelle par membre de 60.000FCFA.
«Le réseautage doit être développé de sorte à avoir des grossistes de matières 1re, des tisseuses, des teinturiers, des transformateurs, des distributeurs et bien d’autres», a-t-elle suggéré.
Pour le secrétaire chargé à l’information et aux relations extérieures, Zita Sébastien Bazemo, la mise en place de ce réseau permettra de renforcer la compétitivité de l’industrie textile locale et de l’adapter au marché national et international en vue de mutualiser les efforts et les esprits du secteur.
«Cette association ne se limite pas seulement à la promotion du Faso-danfani, le koko-dounda mais aussi les autres types de couture traditionnelle de toutes les ethnies du Burkina», a-t-il ajouté.
Il a invité l’administration culturelle à procéder à la structuration, aux renforcements des capacités des acteurs afin de faire face aux défis.
«Lors de nos différents voyages de défilé de mode nous avons vu que les Sénégalais utilisent nos matières pour faire leur défilé et il est temps de valoriser ce que nous produisons, c’est nous les créateurs faisant la mode à travers la teinture qui peuvent habiller nos autorités et vendre l’image du Burkina l’étranger», a-t-il laissé entendre.
Le Réseau des industries de la mode du Burkina Faso (RIM-BF) a été porté sur les fonds baptismaux en juin 2018 à Bobo-Dioulasso, dans la deuxième capitale du pays.