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Sidwaya N° 7485 du 23/8/2013

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Campagne agricole dans la Boucle du Mouhoun : le Premier ministre encourage le leadership des producteurs
Publié le vendredi 23 aout 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Campagne agricole dans la boucle du Mouhoun : le Premier ministre encourage le leadership des producteurs


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En tournée de suivi de la campagne agricole dans la Boucle du Mouhoun, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a visité, le 22 août 2013, des exploitations de producteurs modèles. Une occasion pour leur apporter les encouragements du gouvernement.

« Mme Koutou prouve par son activité qu’avec peu de moyens, on peut faire de grandes choses. J’encourage cette dame pour son esprit d’initiative, son courage et son leadership dans l’élevage ». En écrivant ceci dans le livre d’or apprêté par Assétou Koutou, promotrice d’une unité d’embouche bovine et ovine au secteur n°6 de Dédougou, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, donnait-là tout le sens de sa tournée de suivi de la campagne agricole dans la Boucle du Mouhoun.
Ce 22 août 2013, le chef du gouvernement a entamé sa tournée par la ferme agropastorale de cette dame. Depuis janvier 2008, elle pratique l’élevage. Mais, c’est avec le soutien du Programme d’appui aux filières agrosylvopastorales (PAFASP) en 2009, puis celui du Fonds du développement de l’élevage (FODEL) en 2012 qu’elle arrive à faire décoller son activité.
Elle est aussi active dans la culture fourragère, avec des récoltes atteignant 500 bottes de foin de 15 kg chacune par an. La technologie du biodigesteur est également un acquis pour Assétou Koutou. « Avec les possibilités qu’offre l’élevage-naisseur, je voudrais me lancer dans l’insémination artificielle », a-elle expliqué. Mais, elle manque de fonds nécessaires. « On va vous appuyer, même si c’est avec la moitié de ce qu’il vous faut », a promis le Premier ministre. Ceci, parce que c’est une femme qui « indique la voie à suivre dans la lutte contre la pauvreté et surtout dans l’émancipation de la femme. Le gouvernement continuera à lui apporter son soutien dans ses activités ».Après la ferme de Mme Koutou, Luc Adolphe Tiao a visité le groupement des producteurs de riz de Moundasso, à une dizaine de kilomètres de la ville de Dédougou. C’est une exploitation de 18 hectares aménagés en 2012 avec l’appui du projet, riz pluvial. Une soixantaine d’exploitants, dont 25 femmes, y travaillent. Les plants sont au stade de la montaison et l’optimisme, selon les techniciens, est de mise si les tendances pluviométriques sont maintenues. Le chef du gouvernement y est allé pour encourager la Politique nationale de production de riz pluvial. Il a pu se rendre compte que « les populations s’y adonnent de plus en plus ».

Des problèmes d’écoulement

Puis direction le village de Bokuy, toujours dans le Mouhoun, pour encourager un autre producteur modèle : Yézouma Esaïe Dakio. Celui-ci exploite sur 25 ha, plusieurs spéculations. Il s’agit de variétés de maïs (Bondofa et Espoir) sur 2,5 ha, du sorgho Kapelga (2 ha), du mil et surtout du coton génétiquement modifié. Deux variétés sont en train d’être exploitées par M. Dakio sur une superficie cumulée de 19 ha. S’il dit employer une main-d’œuvre permanente, il lui a toujours fallu, à certaines périodes de l’année, recruter des saisonniers. La perspective qui s’offre le plus à lui, a-t-il révélé, est de s’acquérir un tracteur. En outre, il a expliqué que la maîtrise des technologies culturales lui tient bien à cœur afin d’améliorer ses rendements bruts qui sont évalués à plus de 7 millions de FCFA l’an.
La troisième étape de la visite du Premier ministre Tiao a concerné l’exploitation de Barthélémy Faho, située à Bourasso dans la province de la Kossi. Sur une superficie de 20,5 ha, M. Faho cultive le maïs, le sorgho, le coton, le sésame, la pastèque, le niébé, etc. Les céréales, par exemple, sont au stade de montaison, tandis que le sésame et le niébé sont au stade de levée.
Les producteurs ont expliqué qu’ils restent confrontés aux problèmes de l’écoulement des récoltes. C’est le cas de Yézouma Dakio du village de Bokuy. Il pratique à la fois les cultures de rente et vivrières. Si pour les cultures de rente comme le coton, les conditions d’enlèvement sont réunies, il n’en est pas de même, selon lui, pour celles vivrières. Il a saisi l’occasion de la visite du chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao, pour requérir l’accompagnement de l’Etat. Une doléance qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd puisque le visiteur du jour, qui avait à ses côtés des représentants des services étatiques comme la Société nationale de gestion des stocks de sécurité (SONAGESS) et d’organisations faîtières de producteurs, a donné des instructions pour le règlement conséquent de telles difficultés. « Votre production est déjà vendue à la SONAGESS », a lancé le chef du gouvernement à son hôte d’un matin, en guise d’assurance. Le Premier ministre a offert une charrue et une charrette à chacun des deux producteurs modèles.

Souleymane SAWADOGO

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