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Sidwaya N° 7485 du 23/8/2013

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Situation politique nationale : le CAP s’investit pour l’alternance
Publié le vendredi 23 aout 2013   |  Sidwaya


Conférence
© Autre presse par Bénéwindé Bidima
Conférence de presse du Comité d`action pour le peuple (CAP) sur la situation nationale
Jeudi 22 août 2013. Ouagadougou. Le Comité d`action pour le peuple (CAP) a animé une conférence de presse pour donner sa lecture de la situation nationale marquée notamment par les débats sur la mise en place du Sénat, la crise dans les cités universitaires. Photo : Valère Dieudonné Somé, membre de la coordination du secrétariat exécutif provisoire du CAP


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Le Comité d’action pour le peuple (CAP) a animé, le jeudi 22 août 2013 à Ouagadougou, un point de presse sur la situation politique nationale. Les échanges ont tourné autour de plusieurs sujets dont l’alternance et la mise en place du Sénat.

Le Comité d’action pour le peuple (CAP) plaide pour l’alternance, après 2015. C’est la position que les premiers responsables de la structure ont réaffirmée lors de la conférence de presse du 22 août 2013. Pour le coordonnateur du CAP, Valère Somé, l’appel du 21 avril dernier pour un engagement citoyen, lancé par le comité, vise à favoriser l’alternance à l’échéance de 2015.
Selon lui, les Burkinabè doivent se mobiliser davantage pour le changement. Outre la question de l’alternance, le coordonnateur du CAP s’est insurgé contre la mise en place du Sénat, ainsi que toute intention de modification de l’article 37 de la Constitution portant limitation des mandats présidentiels. Aussi M. Somé a dénoncé, la fermeture des cités et restaurants universitaires.
Se prononçant sur le récent communiqué de la Présidence du Faso au sujet de la mise en place du Sénat, il a indiqué que le CAP reste vigilant et demeure sur ses gardes. Quels sont les moyens d’action du CAP ? Quels sont ses rapports avec le chef de file de l’opposition ? Telles ont été, entre autres, les préoccupations soulevées par les journalistes. La réponse apportée à la première question par le député Etienne Traoré, autre responsable du mouvement, est que le CAP va se donner, lui-même, les moyens pour aller au front. S’agissant de la deuxième question, le coordonnateur du CAP a fait comprendre que la structure qu’il dirige ne fait pas de la concurrence avec le chef de file de l’opposition. Encore moins, a-t-il dit, avec les autres mouvements engagés dans le même combat.
Il a plutôt évoqué une certaine complémentarité dans l’action. M. Traoré a ajouté que le CAP reste, au mieux, vigilant par rapport aux libertés démocratiques. « Nous allons faire des actions communes, mais pas dans l’intention de se combattre », a-t-il noté. Le coordonnateur du comité a déclaré que certains "déçus" du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et les membres des partis de la mouvance présidentielle s’apprêtent à les rejoindre pour une unité d’action. Il a dévoilé que des négociations sont en cours avec les dirigeants de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA), afin de convaincre le parti de l’éléphant à venir grossir leurs rangs.
Que le Sénat soit modifié ou pas, a réaffirmé M. Somé, il n’est pas question que leur mouvement cautionne son instauration. Car, a-t-il soutenu, le CAP est un mouvement en marche, s’élargissant et se renforçant de tous ceux et celles qui voudront participer à la lutte que mène actuellement le peuple en faveur de l’ancrage démocratique et de l’alternance. Le CAP regroupe des partis et formations politiques et des organisations de la société civile.

Ouamtinga Michel ILBOUDO

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