Le groupe Alpha oméga services Africa a animé une conférence de presse, le jeudi 10 janvier 2019 à Ouagadougou, pour annoncer la tenue du Forum de l’emploi et de l’entreprenariat féminin prévu pour le 30 mars 2019 dans la capitale burkinabè.
Le 30 mars 2019 se tiendra à Ouagadougou la première édition du Forum de l’emploi et de l’entreprenariat féminin (FEEF). Cette édition s’articulera autour du thème « Leadership féminin et développement durable ». L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse animée, le jeudi 10 janvier 2019, dans la capitale burkinabè par le groupe Alpha oméga services Africa (AOS Africa).
Selon la commissaire générale du FEEF, par ailleurs directrice associée de AOS Africa, Sandrine Roland, c’est un outil de développement personnel et professionnel qui est mis à la disposition des femmes afin qu’elles puissent s’épanouir pleinement dans l’univers du travail et de l’entreprenariat.
«Cette plateforme est conçue pour rassembler tous les acteurs du domaine autour des questions de l’autonomisation de la femme, de la gestion de sa carrière, de l’entreprenariat féminin et plus globalement du leadership féminin», a-t-elle précisé. Des ateliers de formation, de transfert de connaissance, de partage d’expériences et des expositions-ventes vont marquer l’événement.
Aux dires de la commissaire générale, dix mille participantes qui viennent du Burkina, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Togo et de la Belgique sont attendues à Ouagadougou. « J’invite tout groupement, club, association de femmes à participer au FEEF qui est une opportunité offerte aux femmes pour recueillir des témoignages enrichissants et aussi présenter et commercialiser ce qu’elles font», a lancé Mme Roland.
A l’en croire, grâce à ce forum initié en 2014, plus de huit mille femmes exerçant dans divers secteurs d’activité (coutures, restauration, artisanat, vivrier, transport…) ont été formées gratuitement en Côte d’Ivoire. Il a également permis la création d’une trentaine d’entreprises. « Grâce à cette plateforme, beaucoup de carrières ont été réorientées et beaucoup de femmes ont trouvé leur voie », s’est-elle réjouie. Au regard des « retombées » de cet événement, la commissaire générale du FEEF a dit espérer dépasser la barre de dix mille femmes au Burkina Faso.